Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
BENITORAMA
Visiteurs
Depuis la création 42 803
Archives
29 mars 2009

On respire à nouveau l'air dialectique de la raison ?

J'extrais du revigorant petit essai néo-brechtien de Gérard Noiriel paru récemment chez Agone, ces phrases :

"Bien qu'aujourd'hui ils dépendent tous peu ou prou de l'Etat, les professionnels du spectacle vivant sont donc pris dans des relations de pouvoir de type domestique, voire féodal. Un jeune metteur en scène doit se faire "adopter" (ou "adouber") par un plus puissant que lui. Il crée ses premiers spectacles souvent à perte, dans l'espoir d'attirer des programmateurs, de capter l'attention des représentants des institutions publiques, des conseillers artistiques de la DRAC ou de l'ONDA, des inspecteurs du théâtre et des journalistes qui écrivent dans les revues spécialisées. Dans ce petit milieu, le "bouche à oreille" joue un rôle décisif dans la construction d'une notoriété. Les programmateurs sont également dépendants du regard de leurs pairs. Leurs choix engagent en effet leur réputation. C'est pourquoi beaucoup d'entre eux sont enclins à suivre la tendance artistique du moment. Ces comportements versatiles alimentent le syndrome du metteur en scène "jetable", dont le sort dépend étroitement des fluctuations de la mode."

Gérard Noiriel, Histoire, théâtre et politique, Agone, pp.123-124.

Extrapole ensuite qui veut...

Publicité
Commentaires
Publicité