Les poches de Monsieur Nicolas
Ces prochains mois, l'exposition des Archives nationales, "Le justiciable devant les tribunaux criminels à Paris 1790-1792". On peut compléter par la lecture de ce livre récent aux PUR, La justice pénale sous la Révolution, ou bien sûr, par celle d'Arlette Farge.
Dans un nid de coton sauvage
En lui écrivant à elle, rose amante des pages, je me répète cette belle phrase de L.L. de Mars, qui ouvre le site du Terrier : "La nature des doux étant d'être doux, on n'entend que les hurlements des brutes, aussi peu nombreuses soient-elles, et on finit par croire qu'on habite un monde de brutes"
Réconfortant, tout comme les lucioles de Didi-Huberman. De la vie et de l'espoir, encore.
Cela ne se refroidit pas
Je lisais hier l'article de Michel Vovelle à son propos dans L'Humanité : voici que sort un nouveau livre de Sophie Wahnich, au propos très particulier, mais qui n'étonnera pas tant que ça ses lecteurs des précédents. Un ouvrage situé face aux "refroidissements furetiens"* et à une historiographie libérale dont Mazauric démontrait brillamment en dernier que la victoire qu'elle croyait tenir pouvait bien n'être que bulles de savon. ILS pourront dire tout ce qu'ils veulent, c'est ainsi, la Parousie n'est pas advenue il y a vingt ans.
* Lire à ce propos M.C. Christofferson ICI et ICI, aux éditions Agone. Cette vidéo issue d'une intervention en librairie nous apprend que ce jeune auteur américain prépare une biographie de Furet !
Souscription Agone 2010
Glissades
Cela part d'ICI puis un chemin direct, et une averse gourmande. Au milieu, une franche interrogation.
Se réjouir sous la bise
- Le tome 3 du Journal de Fabrice Neaud va connaître une édition augmentée. Seuls les collectionneurs fétichistes en souffriront, cela me ravit au contraire de trouver cette nouvelle édition : je serai lecteur comblé par le surplus de matière. Fabrice donne de la densité, sa générosité devrait faire pâlir quelques jeunes myrmidons.
- Le tome 6 du "Dernier Royaume" en appelle sûrement un autre, et je souhaite longue vie à Pascal Quignard, pour m'avoir hissé cette nuit en sa barque silencieuse. Je ne vais pas bien en ce moment, c'est sûrement d'avoir oublié quelques paliers de décompression au sortir de ma semaine excentrée. Quignard m'a tendu là une main secourable, et ce n'était pas celle de Charon.
Gageons qu'il y a plus d'un lecteur commun à ces deux auteurs.