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BENITORAMA
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30 décembre 2010

Quelques nouvelles sur la bande dessinée

A Rennes, nouvelle exposition de L.L. de Mars, jusqu'au 13 janvier. Pour ses lecteurs... et pour les autres qui ont vocation à le devenir. En attendant ses prochains livres, on peut retrouver ces publications : les albums Prières et Docilités, et les participations à Gorgonzola 15 et Porno Crade.

Amis libraires, bouquinistes, bibliothécaires, curieux, etc. voici un bon début de bibliographie sélective en bande dessinée, sous forme de "work in progress" collectif. J'ai particulièrement apprécié la page sur Bertoyas, un auteur formellement passionnant. Et l'un des piliers du nouveau Lapin.

Avec des gens comme L.L. de Mars ou Bertoyas, je me remets à espérer dans les potentialités immenses de la bande dessinée, les jours où CELA par exemple, me sape le moral.

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30 décembre 2010

Signaler des livres, à tout hasard

Avec les pages littéraires de Libération* et L'Humanité, ce jeudi :

- celui qui m'intrigue et me tente : Dolce Vita. 1959-1979, de Simonetta Greggio (Stock)

- pour rentrer dans Manent, le cas échéant : Le regard politique (Flammarion)

- sur un thème douloureux et complexe : La Pologne, les Juifs et le communisme, de Jean-Charles Szurek (Michel Houdiard éditeur).

- parce qu'elle sait parler d'un certain XVIIIe, Le testament d'Olympe de Chantal Thomas (Le Seuil)

- d'un auteur que je ne connaissais guère*, Arnošt Lustig, ce Elle avait les yeux verts (Galaade).

* Qui se fait l'écho de la mauvaise santé de L'Eclat. On peut passer les aider en piochant dans leur catalogue. Et ne pas rater Gershom Scholem-Walter Benjamin: Théologie et utopie. Correspondance 1933-1940 (sortie en janvier ).

** Vive les traductions ! On peut compter pour cela sur Cambourakis et son catalogue de littérature, notamment dans le "domaine hongrois".

29 décembre 2010

Roman Gary - expositions

Pour tous ceux qui aiment l'auteur de Education européenne, cette exposition parisienne : "Romain Gary des Racines du ciel à La Vie devant soi"*. Ce sera pour moi l'occasion de découvrir le Musée des lettres et manuscrits, où je n'ai jamais mis les pieds.

*En attendant d'y aller, ce court texte de François Mattei... et cette exposition itinérante sur Romain Gary et les Compagnons de la Libération.

29 décembre 2010

Chez Agone en mars

Tout en réécoutant un peu Bourdieu, je consulte les parutions à venir des éditions Agone, pour 2011 (ce qui tombe bien, la maison accordant une bonne place au sociologue). J'en retiens notamment celles du printemps prochain :

- un livre passionnant disponible dans quelques mois - j'en reparlerai sans doute - cette Cité à travers l'histoire de Lewis Mumford. Un auteur que je n'ai pas encore lu mais dont son livre Les transformations de l'homme (Encyclopédie des Nuisances) avait déjà attiré mon attention en librairie*. Et je découvre à travers ce site, l'existence d'une sienne biographie de Melville (Sulliver).

- un ouvrage d'entretiens, on verra si la presse - et quelle presse - en rend compte : Résister à la chaîne. Dialogue entre un ouvrier de Peugeot et un sociologue,de Christian Corouge et Michel Pialoux**.

- et un numéro de la revue Agone qu'il me tarde d'avoir entre les mains : George Orwell, entre littérature et politique. Orwell qui nous est plus que jamais précieux, en sa modestie et sa lucidité... Un numéro issu d'un colloque lillois de mars 2010.

* Il faut dire aussi que la facture des livres de l'EdN est superbe, attire la main autant que l'oeil : je ne suis jamais mécontent d'en faire rentrer un dans ma bibliothèque.

** J'ai relu Linhart dernièrement, ce livre garde toute sa force après des années.

28 décembre 2010

Le dernier Diplo de 2010

Dans Le Monde diplomatique de décembre (une présentation radiophonique ICI), ne pas rater l'article de Zeev Sternhell (en lien avec son gros ouvrage sur le sujet) : "Anti-Lumières de tous les pays...". Il se conclue ainsi : "La défense de l'universalisme et du rationalisme reste aujourd'hui une tâche urgente et complexe, à la mesure de ses enjeux : maintenir ce qui fonde une nation composée de citoyens autonomes."

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28 décembre 2010

"Espagne 36..."

Déposée par une main sûre et amie, cette copieuse nouvelle édition, débordant d'iconographie de Espagne 36. Les affiches des combattants-e-s de la liberté. C'est bien sûr aux Editions libertaires, auxquelles on doit en dernier des ouvrages sur le curé Meslier ou le journal d'usine d'une ouvrière.

28 décembre 2010

LTM 661 : "De Gaulle, la France et la littérature"

Pas étranger à la transmission de la longue mémoire napoléonienne, les soldats de sa "geste" se référant sans cesse au corpus de batailles de la Révolution et de l'Empire, le général de Gaulle* est au coeur du dernier numéro des Temps modernes (661).

J'ai aussi à lire en 2011 cette biographie croisée d'Alexandre Duval-Stalla chez Gallimard : André Malraux - Charles de Gaulle, une histoire deux légendes. Cela ne fait pas partie des bonnes résolutions, mais de la pile de livres qui m'ont intéressé en 2010 et dont je n'ai pas encore eu le temps de m'occuper. La pile se grossit en ces jours de don et contre-don.

* C'est l'homme du 18 juin et des "années de guerre" qui m'intéresse, moi. Cf le passionnant et prenant Devenir de Gaulle. 1939-1943 de Jean-Luc Barré (Perrin).

28 décembre 2010

Empiromania

Merveilleux INA qui permet de retrouver ce moment étonnant, Valéry Giscard d'Estaing entonnant avec sa voix particulière et chuintante le Chant du Départ au cours de la campagne de 1974 (pour un autre aperçu de la campagne, cf le célèbre documentaire de Depardon).

Le chant révolutionnaire, fils de l'an II emporté et comme confisqué par Napoléon Bonaparte, sonne sans doute un peu violent à nos oreilles pleines de ouate et d'hypocrisie. Déjà que La Marseillaise, chant des Droits de l'Homme et de l'Egalité, semble écorcher les oreilles post-modernes.

Invité par Bibliothèque Médicis (avec l'historien Thierry Lentz), l'ex-président vient y parler de son uchronie napoléonienne. Je ne suis pas sûr que le placement de la divergence uchronique à Moscou soit la bonne, mais cela se discute évidemment (de quoi nourrir des kriegspels durant les prochains siècles, quant à moi j'ai prévu de relire Clausewitz en 2011).

Que vaut Le retour de la grande armée (Plon) ? Je n'en ai pas la moindre idée, mais c'est une énigme que j'irai prochainement  ouvrir en bibliothèque municipale. Par le croisement de la personnalité de son auteur et du sujet, par ce que l'un pense de l'autre par exemple, et comment l'autre resitue l'un, ce ne peut être que lecture d'intérêt.

A noter que si j'ai trouvé sous le sapin quelque lecture sur l'époque napoléonienne... il n'y avait pas ce roman-là.

Et pour ceux, dont je suis, qui ne pourront pas se déplacer à Bonn pour l'exposition "Napoléon und Europa. Traum und trauma", il faudra attendre 2012 pour une présentation partielle à Paris. On peut pour le moment se consoler en allant visiter "L'heure, le feu, la lumière 1800-1870. Bronzes du Garde-Meuble impérial et royal" à la Galerie des Gobelins.

Epoque qui se cherche et court, interrogative et craintive, derrière la silhouette trapue de Napoléon : voilà qui est passionnant.

26 décembre 2010

Le siècle des amères trahisons

Dans ces trois livres lus il y a peu, on retrouve trace des affres et douleurs du stalinisme, des efforts de ce dernier pour détruire "un immense espoir" et manipuler ce qu'il y avait de meilleur en l'homme*. Y compris bien sûr chez les militants communistes.

- les Mondes effacés de Jusuf Vrioni (Lattès)

- Salut à vous !, de Bernard Ruhaud (Maurice Nadeau)

- Montand raconte Montand, de Yves Montand, avec Hervé Hamon et Patrick Rotman (Le Seuil)

En musique d'accompagnement de cette note, la chanson pleine de colère de Jean Ferrat, "Le bilan".

* De Tzvetan Todorov, cette phrase : "Le pire héritage du totalitarisme, c'est de corrompre l'être de l'intérieur."

25 décembre 2010

Presse - TGV

Une bonne nouvelle pour ceux qui comme moi se trouvent souvent dans un TGV et parfois avec l'angoisse de manquer de lecture ou bien qui, ayant couru pour prendre leur train, n'ont pas eu le temps de prendre la presse quotidienne : celle-ci va envahir les voitures bars de (certains) TGV. Dans le contexte actuel de dépérissement de la presse, cela me semble une initiative bienvenue... mais pourquoi avoir attendu si longtemps ? A noter, la diversité de l'opération, puisque L'Humanité sera aussi disponible.

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