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BENITORAMA
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24 mai 2012

"Turquoise" encore

Pour ceux qui l'auraient raté, je rappelle la sortie d'un livre important d'Olivier Bramanti et de Frédéric Debomy, Turquoise (Buchet-Chastel). A lire, et à faire partager autour de soi.

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24 mai 2012

Rencontre CIBDI Angoulême

Sur la liberté de création artistique (et ses "limites"), rencontre avec l'avocate Agnès Tricoire cet après-midi, les infos ICI.

23 mai 2012

Nos amis les manchots

Avant la fin du monde, celle que nous pourrions provoquer, ou plutôt que pourrait provoquer le système fou qui nous gouverne : Les écofictions, aux Impressions Nouvelles. Même les plateaux gelés autour du continent antarctique se mettent à fondre, je lisais ça dernièrement dans Le Monde. Soupirs.

23 mai 2012

artpress 389

On peut acheter artpress ce mois-ci (n°389), par exemple pour les deux pages de Jacques Henric sur le dernier Lanzmann. Le Lanzmann que j'aime est celui de Shoah et des Temps modernes... mais quelle vie que celle de cet homme ! Voir aussi Le lièvre de Patagonie (Gallimard).

22 mai 2012

Fête de LO - 26, 27 et 28 mai

Nul besoin d'être communiste, trotskiste ou même marxiste* pour passer de très bons moments à la Fête de Lutte Ouvrière, qui est comme une Fête de l'Huma en plus petit (mais déjà de taille considérable).

Un week-end prolongé, fraternel, musique, gastronomie, cinéma, discussions à tout va, belles rencontres... et des milliers et milliers de livres. Des livres partout : dans la librairie de la fête hébergée au château, dans la librairie scientifique sous un tivoli, dans la plupart des stands des divers groupes politiques présents, venus de France ou du monde entier. Des livres de philosophie politique, histoire, littérature, science, et un long etc. Des conférences ou débats autour de livres**. La bataille des idées, et le plaisir de leur discussion ou confrontation.

Bref, un week-end d'amour des livres et du débat intellectuel et politique, c'est en tout cas ainsi que je le perçois. A chacun sa fête... venez donc la découvrir par vous-mêmes !

* Je ne suis ni l'un ni l'autre, mais il m'est intellectuellement indispensable de lire Marx ou les auteurs relevant de cette "tradition" : lorsqu'on travaille autour des questions du pouvoir, de la domination, de l'aliénation, de l'égalité, c'est une évidence et une absolue nécessité. Et comment comprendre quelque chose au stalinisme qui a fait tant de mal à tous points de vue, sans lire Trotsky ? En dehors de sa trajectoire politique... il aura été l'un des plus brillants esprits du XXe siècle.

** Avec par exemple, cette année : Nicolas Offenstadt, Jean-Jacques Marie, Olivier Bouzy, Marcel Dorigny, Jean-Luc Einaudi, Serge Halimi, Catherine Coquery-Vidrovitch...

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22 mai 2012

Références

Un peu surpris par l'hommage rendu récemment à Jules Ferry, qui reste quand même, notamment, "Ferry-famine" et "Ferry-Tonkin"* ! Son rôle sous la Commune n'est pas glorieux non plus, disons-le ainsi. Et pourquoi devrait-on révérer le seul modèle d'école de la IIIe République**, sans s'intéresser à d'autres modèles ou traditions ? Bref, Jules Ferry ne me fait pas vraiment rêver... et ce, malgré tout le talent de Mona Ozouf.

* Pour toucher au plus près les "joyeusetés" de la conquête du Tonkin... je recommande ce livre, chez L'Harmattan. Quant à la fin de la présence française, on peut lire Paroles de Dien Bien Phu (Tallandier), avec les souffrances inouïes des soldats de l'Union française sacrifiés dans la "cuvette" par les politiques chevrotants de la IVe République et des généraux un peu déphasés. Le cinéma de Pierre Schoendoerffer a beaucoup donné à voir de cette douleur du soldat ou officier de terrain. En face, souffrances terribles aussi : Dien Bien Phu vu d'en face (Nouveau Monde éditions).

** Laquelle bourrait par exemple le crâne de ses élèves, avec l'obsession de la reconquête de l'Alsace et la Lorraine (avant 1914), ou leur inculquait les "bienfaits" de la colonisation... préparant par-là de nouvelles générations de soldats, missionnaires ou fonctionnaires coloniaux.

22 mai 2012

"Littérature d'Iran"

Plutôt que s'envoyer des missiles ou construire des boucliers, lisons des livres (si possible). Voilà pour l'Iran et sa littérature contemporaine, que je connais peu, je l'avoue (je ne demande qu'à découvrir,  ne pas hésiter à me conseiller des titres). Le dernier numéro de l'excellente revue Europe* semble idéal pour combler la curiosité sur cette littérature.

Par ailleurs, ce "classique" connu grâce au Monde diplomatique, et qui a très bonne mine : Mon oncle Napoléon, d'Iradj Pezechkzad (Actes Sud).

* Nicolas Weill dans Le Monde dernièrement (dimanche 29-lundi 30 avril), rappelle ceci : "L'itinéraire de la revue Europe se confond avec une grande histoire, celle de l'engagement progressiste, antifasciste et communiste de beaucoup d'intellectuels français. Fondée en 1923 sous l'inspiration de l'écrivain pacifiste Romain Rolland, elle rassembla un bon nombre de "compagnons de route" du Parti communiste. Europe eut ainsi parmi ses animateurs Louis Aragon, Elsa Triolet, Paul Eluard et, plus récemment, le metteur en scène Antoine Vitez. Ce sont deux poètes, critiques et traducteurs qui la dirigent aujourd'hui, Charles Dobzynski et Jean-Baptiste Para. Dans un contexte déprimé pour les revues, ils s'efforcent de maintenir le cap d'une qualité d'écriture sans concession. Europe a adopté depuis longtemps le parti pris de proposer des dossiers monographiques. Ceux-ci permettent de faire le point sur l'actualité d'une oeuvre mais aussi de rassembler en un même effort d'écriture les générations qui s'en réclament." Même si, comme Les Lettres françaises, la revue a pu constituer un îlot de liberté de ton et d'écriture, gageons que tout s'avère plus simple de nos jours... qu'à l'époque de Jdanov par exemple.

22 mai 2012

"Des hommes malades des animaux"

La couverture est splendide, je le feuilletais récemment dans une librairie parisienne... le dernier numéro paru des Cahiers d'anthropologie sociale, aux éditions de l'Herne. Vache folle et compagnie.

22 mai 2012

Sapiens et deux, tu l'auras

Une évidence de nos jours, mais ça ne fait jamais de mal à noter (in Les dossiers d'archéologie n°351, p.7) :

"Homo sapiens a 200 000 ans, c'est tout jeune pour une espèce ! Encore plus surprenant, si nous sommes tous différents morphologiquement, d'un point de vue scientifique nous sommes bien les mêmes. Pourtant, beaucoup, dont même des chercheurs sérieux ou d'autres aveuglés par des idéologies et des pensées dogmatiques, ont tenté de caractériser, classifier l'Homme et d'identifier des particularités qui seraient propres à certains. [...] De par notre histoire commune, deux personnes nées à des milliers de kilomètres l'une de l'autre peuvent être génétiquement plus proches que des voisins dont les arbres généalogiques s'enracinent dans le même sol depuis de nombreuses générations. Nous avons des nationalités, des langues, parfois des religions différentes, mais notre hérédité commune fait que le terme de race ne peut s'appliquer à Homo sapiens. La bonne nouvelle (résultat de nombreuses expériences réussies) est que nous sommes interféconds et donc que tous les hommes sur terre sont de la même espèce*."

[Il y a aussi des passages pour ridiculiser la phrénologie et certaines dérives passées de l'anthropologie]

Ces choses simples étant posées (et avec un certain humour)... tout le reste est compliqué et relève de la difficulté de l'homme à construire sur terre la "cité du soleil" !

* Le savoir sur les rapports entre Homo sapiens et Homo neanderthalensis évolue sans cesse et s'affine (notamment sur la question de l'interfécondité!). La science est vraiment un univers passionnant, on peut toujours s'y évader un peu, loin des mesquineries du quotidien.

22 mai 2012

Chiffons d'enfants

Résonance : la nouvelle édition d'Enfance berlinoise proposée par L'Herne et le catalogue de l'émouvante exposition Walter Benjamin. Archives du MAHJ. Enfance, enfances...

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