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BENITORAMA
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30 décembre 2013

Longtemps après les Carolingiens

Lus dans L'Opinion ce lundi... les propos de l'historien et diplomate Elie Barnavi*. Une question, une réponse... et une comparaison quelque peu inattendue, mais pourquoi pas :

"Le projet européen, tel qu’on l’a connu depuis plus d’un demi-siècle, est-il toujours vivant ? Il n’est pas mort, même si son existence est quelque peu souffreteuse. Ses adversaires en tirent prétexte pour l’achever pour de bon. Mauvaise idée dès le départ, disent-ils. Risquons une comparaison : toute une historiographie hostile à la Révolution française en a décrit complaisamment les horreurs tout en idéalisant l’Ancien Régime. Mais la question intéressante est : pourquoi la Révolution a-t-elle eu lieu, si la monarchie absolue était aussi bien qu’elle le dit ? C’est pareil avec l’Europe, idée aussi vieille que l’Etat lui-même."

Quant à la conclusion de l'article, c'est tout à fait ce que ressentent des dizaines de millions de "citoyens" européens : où va-t-on ? 

* Peu fréquenté, surtout des articles dans la presse... mais je garde de bons souvenirs (anciens) de ses travaux sur la Ligue. A rééditer, d'ailleurs, puisqu'indisponibles. Feuilleté récemment en librairie, son Tuez les tous ! chez Perrin (avec Anthony Rowley).

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28 décembre 2013

Argument massue

Merveilleuses pages (129-133) de Marx sur les "ratapoils" de la Société du Dix-Décembre dans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte (Gf-Flammarion). Lumpenproletariat, gourdins et vinasse.

28 décembre 2013

Longtemps après Murat

Si j'ai bien compris où se situait Camille Pascal, je pense que lui n'aime guère Robespierre !

Qu'importe, il a grand talent de plume et je viens d'achever ses Scènes de la vie quotidienne à l'Elysée (Points Seuil). Plaisantes et souvent drôles, mais plus sérieuses par ces moments où la petite histoire rejoint la grande, comme on aurait dit autrefois.

Sur la Révolution française, p. 195 (au cours d'une rencontre présidentielle avec des intellectuels et historiens) : "La Révolution vint évidemment sur le tapis : le Président refusait, contrairement à Clemenceau, d'y voir un bloc. Les principes de 1789 étaient pour lui intangibles mais la Terreur de 1793 impardonnable, et il avouait une méfiance instinctive à l'égard de ces idéalistes qui n'avaient pas hésité à se transformer en bouchers pour imposer un rousseauisme devenu fou. Le sort de la reine Marie-Antoinette, accusée d'avoir forcé son fils à des relations incestueuses, lui paraissait le comble de la perversité et marquait, selon lui, la légende révolutionnaire d'une souillure indélébile."

Rendons à Hébert ce qui est à Hébert... et souhaitons à notre ex-président de lire à l'occasion Une histoire de la Révolution française d'Eric Hazan (La Fabrique).

A noter que Camille Pascal est également l'auteur d'un Goût du roi chez Perrin, ouvrage de bien sympathique allure.

* Cela commence d'une manière assez proche du Quai d'Orsay fictionnel mais bien informé de Lanzac et Blain (Dargaud).

28 décembre 2013

Robespierre en 3D

Quelque peu traumatisé par cette étrange reconstitution... mais brillamment vengé par Alexis Corbières.

Qui en profite pour saluer le gros volume tout juste paru chez Ellipses sur la postérité de Robespierre et les polémiques afférentes.

Et pour défendre comme il se doit le travail des historiens : "C’est donc là que se loge le plus scandaleux de cette petite histoire. Plutôt que d’inviter à lire et relire les œuvres et discours de Robespierre (y compris pour les critiquer sans concessions bien entendu), plutôt que d’évoquer par exemple la parution récente de l’excellent « Robespierre, la fabrication d’un mythe » (Editions Ellipses) de MM. Marc Belissa et Yannick Bosc, tous deux parmi les meilleurs spécialistes de la question, plutôt que d’inviter à lire les travaux d’historiens comme Guillaume Mazeau que j’évoquais tout à l’heure, mais aussi de Claude MazauricMichel BiardJean-Clément Martin et beaucoup d’autres (ne pas oublier l'immense Albert Mathiez ainsi qu'Albert Soboul), des médias font une large publicité à ce type de visage 3D. Pour résister intellectuellement, lisez les livres de tous ces savants. Sinon, à l'arrivée, le réflexe remplace la réflexion, et les nostalgiques de l'Ancien régime pullulent et passent leurs temps à salir de grands révolutionnaires et de grands patriotes sans lesquels notre pays ne serait pas le même."

Suivez mon regard

* Lui-même coauteur d'un essai en défense de Robespierre. 

28 décembre 2013

Hôtel du phare

Pour fantasmer un peu en 2014, ce guide des Hôtels insolites d'Europe (Jonglez). Tout le reste de la collection ICI.

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27 décembre 2013

"Penser un monde nouveau" (Editions de l'Humanité)

J'attendrai sans doute la prochaine Fête de l'Humanité pour le prendre, mais on peut déjà, par correspondance, ICI. Entretiens avec penseurs et artistes, dont j'ai pu lire un bon nombre dans le quotidien ces derniers mois. Passionnants et bien conduits le plus souvent. 

27 décembre 2013

"Les Géopolitiques de Nantes"

Une belle initiative que je découvre trop tardivement, "Les Géopolitiques de Nantes", partenariat du Lieu Unique et de l'IRIS. Heureusement, il y a les podcasts.

27 décembre 2013

De la fausse subversion par temps de crise

Devant la bêtise "scandalatoire" de certaines fausses féministes, qui ne font que souiller de leur laideur morale des lieux magnifiques (Notre Dame, Place Saint-Pierre, La Madeleine... hélas d'autres à venir), il n'est pas inutile de replacer le texte subtil d'une vraie féministe, Mona Chollet"Femen partout, féminisme nulle part" (Le Monde diplomatique). Simone, reviens, elles sont devenues folles ! Ou comment la question des fins et des moyens est toujours au devant de la scène. 

27 décembre 2013

Danton fauve ?

Un livre autour duquel je tourne depuis des semaines en librairie, furetant*, feuilletant, lisant ici une phrase, là un paragraphe, et sans cesse la quatrième de couverture : Trois grands fauves, de Hugo Boris (Belfond). Toujours pas convaincu par le fait d'avoir rassemblé cette triade-là, même si c'est le droit le plus absolu de l'auteur. Comme si cela jurait quelque part. Churchill sans doute.

Et quid de la métaphore animalière ? Danton** la brute qui s'époumone ou gronde, une figure très vue - mais pouvant produire un grand film aux mains de Wajda. En subliminal, le malingre Robespierre ? ...

Pourtant, si je retourne sans cesse à ce livre, comme en un remords de bibliothèque, c'est qu'il ne m'est pas indifférent. A suivre, donc.

* Sans mauvais jeu de mot.

** Que Hazan traite assez justement  dans Une histoire de la Révolution française (La Fabrique).

26 décembre 2013

LO

Drames humains héritiers de la cruelle histoire d'une île profondément liée à la France et à la Révolution française... à lire dans l'un des derniers numéros de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière.

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