Periscopages continue... et Bistro BD se tient ces jours-ci. Quant au Festival de bd engagée de Cholet, il aura lieu ce week-end.

Et pour ceux de mes lecteurs qui seraient à Kyoto, le 5 juin... ne pas rater l'expo de PieR Gajewski !

Pour ce week-end, deux suggestions :

- Musiques Métisses à Angoulême

- la Fête de Lutte Ouvrière, à Presles, en région parisienne

Ce midi, comme un battement, depuis mon retour d'Espagne je flotte, et je m'abrutis de travail pour ne pas sombrer. Rentré chez moi, à peine déjeuné, puis sur le haut d'une pile, attrapé le Journal de Fabrice Neaud, tome 3 (nouvelle édition), un de mes rares achats du dernier FIBD, après le passage à sa belle expo.

Je passe les pages, je tourne, je me promène dans cette épaisseur généreuse, cette densité narrative, dont la seule existence repousse un peu le spectre de la mort. Et puis ces pages presque finales de feria de Bayonne. Ce cri de défense contre la tyrannie sociale et la laideur, contre la machine à contenir et encadrer, après une longue mélopée de l'homme seul dans la foule : "Jouir jouir jouir".

Mais qu'on est loin d'un social-libertarisme et d'un pousse-à-jouir post-modernes ! On se trouve là au contraire dans la tranche épaisse de la tragédie humaine.

- L'exposition "Rose c'est Paris", de Bettina Rheims et Serge Bramly (à la BNF).

- Ou, à la galerie Images de fer, l'exposition d'Emma Barthere (expo signalée dans le blog de David Genzel).

(Ledit blog, comme le site Actua BD annoncent la disparition du dessinateur Philippe Bertrand... dont j'ai lu, il y a bien longtemps, Linda aime l'art, un bon souvenir de lecture, il faudra que je le cherche chez un bouquiniste).

- Enfin, "Archi & bd. La ville dessinée", à Chaillot, à partir du 9 juin. Jean-Philippe Bramanti y exposera plusieurs pages de la série Mc Cay (Delcourt).

J'espère me trouver dans un aussi délectable état pour lire Comtesse, le nouvel album de Aude Picault, aux Requins Marteaux (coll. Bd Cul). Un univers dont on avait pu trouver un aperçu dans la défunte revue Stupre (Warum)... et qu'on peut retrouver au Monte-en-l'air jusqu'au 23 mai. Et cette nouvelle collection des Requins, à suivre.

Couché fort tard, peu dormi, dans un agréable état flottant, le soleil hésitant autant que mes paupières, voilà bien le moment pour relire le Cambouis de Luz (L'Association). Spécialement la page du Cambouis N°4/21 mai 2002, un peu avant la moitié du livre.

A lire, l'article de Dionnet sur le dernier Lapin (L'Association) paru sur son blog L'Ange du Bizarre.

L'un des rares auteurs contemporains vivants (et en forme, je lui souhaite) que je lis dans le champ de la littérature est Lionel Tran. Bon, il y a aussi Houellebecq et quelques autres, mais je suis toujours méfiant et souvent déçu, après bon nombre de mauvaises expériences ou d'"arnaques" (se méfier des quatrièmes de couverture, bien sûr).

Enfin bref, tout ça pour renvoyer sur cette page qui montre qu'il y a de bons lecteurs en Espagne : Sida mental y a rencontré un plus grand succès qu'en France.

En attendant un effet boomerang dans notre pays (et un second livre de LT), je ne peux cacher ma satisfaction.

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Aqui me permito señalar a mis lectores hispano-hablantes que el editor en castellano de esta obra es Editorial Periferica. Se puede leer la presentacion del libro bajando en la pagina web. Les recomiendo la lectura, Lionel Tran es uno de los mejores escritores franceses actuales.

Et sinon, l'expo Roland Topor à la Galerie Martel continue encore quelques jours.