Quelques achats remis à plus tard, ouvrages repérés au Festival :

- Ecole de la misère, de Yvan Alagbé (FRMK)

- Sept milliards de chasseurs-cueilleurs, de Thomas Gosselin (Atrabile)

- Le livre de Léviathan de Peter Blegvad (L'Apocalypse)

- Les rêves du scarabée de Delphine Chauvet (Anathème)

- la revue Turkey Comix n°22 (The Hoochie Coochie)

- le collectif Femme sorcière ! Autour de photographies de Serge de Sazo (Ion)

Et quelques autres, je complèterai quand ça me reviendra.

Pour ceux qui ont raté la prestation de Bernard Joubert durant le FIBD... hélas cela ne donne qu'un avant-goût. Le Festival ferait bien de prévoir de plus grandes salles, les interventions de Joubert sont toujours bondées et doivent refuser du monde.

Williams, Gilroy puis Rediker (et d'autres) sur un "espace atlantique transnational" tissé de larmes et de souffrances mais aussi de vie et d'inventivité... voilà qui peut conduire au Quai branly voir "L’Atlantique noir" de Nancy Cunard.

Extrait de la présentation : "Nancy Cunard symbolise une période où l’avant-garde artistique et littéraire s’imbriquait avec le monde politique" ... mais cela n'a pas disparu ! Allez donc faire un tour du côté de la revue Pré Carré pour ce qui concerne la bande dessinée (ou sous la bulle "Nouveau monde" durant le FIBD).

Une page écrite par les historiens Vincent Chambarlhac et Thierry Hohl dans L'Humanité et qui accompagne la sortie de leur livre ce même jour aux éditions de La Ville brûle : 1934-1936 Un moment antifasciste. Et si l'histoire se répète, le fait-elle sous forme de farce ?

Abolition de l'esclavage par la Convention, deux siècles déjà : une double page d'extraits des débats parlementaires d'époque dans L'Humanité de ce jour. Et un peu de bibliographie ICI, tout simplement.

Tant que certaine dame restera confite dans la hargne et la méchanceté, et se tiendra loin d'une réelle charité chrétienne, mon blog ne se privera pas de mettre régulièrement en ligne ce clip. Faut pas non plus déconner.

Blog en sommeil jusqu'après le FIBD. Je serai ici et là, pas mal de rendez-vous professionnels ou autres... et je traînerai aussi un peu sur le stand de mes éditeurs Café Creed, Scutella ou Cambourakis. 

Dans un petit livre sur Saint Dominique (Cerf) : "ce grand réveil évangélique qui existe aussi, heureusement, à l'intérieur de l'Eglise et dont la pauvreté* est l'un des caractères." Ce qui se jouera ces prochaines années ?

* L'abbé Pierre en fut témoin en son temps, voir à son sujet le dernier numéro, en kiosque, de L'Humanité Dimanche.

Pour une fois que je me trouve devant une télévision un vendredi soir, je puis regarder en direct "Ce Soir Ou Jamais" sur France 2*, débat épineux et passionnant sur l'euthanasie.

J'avoue que la légalisation de l'euthanasie m'inquiète dans une société de plus en plus brutale et utilitariste, où l'on favorise les monades-consommatrices. Quid lorsqu'on ne "sert" plus (mot horrible) économiquement et socialement ? Mauvais souvenirs historiques et spectre du Soleil vert.

La mort stoïcienne, c'est autre chose : on est en état de se la donner. Cette pensée consolatrice aide à vivre. Vraiment.

Ne peut-on continuer tel qu'à présent, en laissant au cas par cas médecins, familles et patients encore conscients décider de ces choses ? Compliqué et douloureux.

Je replonge dans l'émission pour y trouver matière à réflexion. Ecouter avec attention Hélène Cixous, Rémi Brague, Hubert Reeves ou le Dr Pellerin.

* Et en espérant que les rumeurs de suppression de cette émission - que je regarde en général en replay ou en podcast - ne sont que cela : des rumeurs. On est souvent énervé devant l'émission (ou certains de ses invités) mais elle représente globalement un espace de liberté et d'intelligence collective.

Article dans Le Monde daté de ce vendredi sur une nouvelle* traduction bienvenue de l'historien Edward Palmer Thompson : La guerre des forêts. Luttes sociales dans l'Angleterre du XVIIIe siècle (La Découverte). A noter que l'oeuvre de Thompson est examinée dans ce livre collectif paru chez Lux.

* Après Temps, travail et capitalisme industriel (La Fabrique) et La formation de la classe ouvrière anglaise (Seuil).