Un bon endroit aussi pour trouver le nouveau volume de La Pléiade consacré à Pline l'Ancien. Avec Le Monde diplomatique sous le bras ?

Beau portrait de Denis Mollat et sa librairie bordelaise dans La Croix de ce vendredi. Le meilleur endroit où aller acheter ce livre sur Vergniaud. Et un peu plus ICI. Quant à ce que Vergniaud incarnait socialement... se référer à Jaurès par exemple.

Le Napoléon que j'aime surtout... s'appelait Bonaparte et était un jeune officier républicain, jacobin, voire robespierriste. Une occasion de voir ce Napoléon-là à l'oeuvre, celui de 1793 (celui qui aura manqué à l'Hôtel de ville en Thermidor l'année suivante), lors de cette exposition dans le sud.

Gageons que des généraux comme Dumas* restaient comme une mauvaise conscience incarnée en travers de la gorge d'un Bonaparte de plus en plus Napoléon.

* Bel article dans Le Monde (des livres) daté de ce vendredi, sous la plume de Marc Weitzmann.

Une exposition et un cycle d'événements autour du grand officier napoléonien à Pont-à-Mousson... Une information reçue via la newsletter de la Fondation Napoléon.

1813 qui vit la mort de Duroc, c'est aussi la bataille de Leipzig... à laquelle Stéphane Calvet vient de consacrer un ouvrage chez Vendémiaire.

Trois heures ferroviaires occupées cet après-midi, avec de la presse et un peu (pas beaucoup) de patience :

- L'Humanité et sa critique de l'ouvrage Alterscience. Postures, dogmes, idéologies (Odile Jacob)... Marat figure parmi les personnages étudiés. Pour des chapitres détaillés sur les recherches scientifiques de Marat, voir la biographie de Coquard (Fayard).

- La Gazette Drouot pour le portrait équestre en bronze de Napoléon III (p.127 du n°1335) dû à Emmanuel Frémiet. Pour qui s'intéresse au premier Napoléon, la piste conduit forcément parfois au neveu, toute farce mise à part. Quant à Frémiet, pour aider à penser tel événement politique de mai sous les auspices de sa Jeanne... je recommande de lire Olivier Bramanti (Carabas).

- Le Journal des Arts, avec son dossier sur la FIAC... où je pense faire un saut ce week-end. Et pas seulement pour apercevoir des oeuvres de Sigmar Polke, que je chéris pour CECI. Le travail du groupe Société réaliste, présenté "Hors les murs", a l'air particulièrement excitant.

Malgré l'effet ravageur sur mes nerfs, vive tout de même le train et sans le charbon.

Le HP 1 de Lisa Mandel était déjà fort, on va voir ce que donne le 2, toujours chez l'Association. Pour le savoir, se rendre au Monte-en-l'air demain soir (ou attendre la sortie librairie).

Je recommence à faire des salons, je me reconnecte un peu au monde de la bande dessinée, après l'avoir laissé de côté pour me consacrer à mon (premier) roman. Lequel n'est pas fini, mais bientôt.

Donc, si quelqu'un veut passer me voir, ou regarder mon travail en papier, ces deux dates-là : 

- Colomiers les 15, 16 et 17 novembre, à côté de Toulouse (pas mal de copains y seront... ça encourage) / présence confirmée durant tout le salon.

- SO BD les 29, 30 novembre et 1er décembre, à Paris IVe (Catel et Boquet "invités d'honneur"... avec leur Olympe de Gouges) / présence... annulée en fait.

J'y serai avec les éditions Scutella, pour Univoco Furioso, mon album avec Tib-Gordon. 

...pour moi, de l'accumulation bibliographique. C'est mieux que les petits bouts de papier que je sème ici et là, tombés de mes poches :

- Histoire populaire des sciences de Clifford D. Conner (L'Echappée)

- Zomia ou l'art de ne pas être gouverné de James C. Scott (Seuil)

- L'opinion publique dans l'Europe des Lumières ss. dir. Bertrand Binoche et Alain J. Lemaître (Armand Colin)

- L'Allemagne de Napoléon d'Alain Pigeard (La Bisquine)

- Napoléon et la Perse d'Iradj Amini (Le Félin)

- Espoirs et violences. De la Hongrie au XXe siècle de Julien Papp (EUD)

- La République en voyage. 1770-1830 ss. dir. Gilles Bertrand et Pierre Serna (PUR)

- Coffret Diderot (La Pléiade)

- "Leurrer la nature", Cahiers d'anthropologie sociale n°9 (L'Herne)

- Politique de Retz, d'Emmanuel Terray (Galilée)

- Vertiges de la guerre de Hervé Mazurel (Belles Lettres)

- La ville de l'éternel printemps de Eric Jennings (Payot)

Comme pour faire passer un léger arrière-goût dans la bouche, quelques éclats de rire grâce à Blain et Lanzac... c'est l'intégrale de Quai d'Orsay (Dargaud). Contourner l'obstacle ici.

On m'a gentiment passé le dernier opus d'Edouard Balladur, un étrange ouvrage intitulé La tragédie du pouvoir. Le courage de Georges Pompidou (Fayard). Un Balladur berné, à qui Pompidou, son entourage et ses médecins mentent constamment sur la maladie et sa gravité, et qui semble en être satisfait... On peut bien se moquer ensuite des mensonges des dirigeants soviétiques (Brejnev and co). Un livre qui au final laisse plus de questions qu'il n'en résoud*. Etrange, vraiment.

Quant à l'autosatisfaction de l'auteur sur son rôle dans l'époque, on pourra facilement lui rétorquer cet ouvrage collectif paru à La Découverte, Une autre histoire des « Trente Glorieuses ».         

* En tout cas, si l'auteur règle quelque chose dans ce livre... c'est leur compte à Chirac comme à Chaban-Delmas. Le sens chrétien du pardon semble se perdre.