- Une vitrine Anacharsis à l'Ecume des pages, excellente librairie parisienne où j'ai eu le plaisir de signer autrefois.

- Une opération très intéressante chez Ego comme X, qui rencontre un vrai succès et se poursuit tout l'été (et même après) : "OPÉRATION LIVRES DÉFRAÎCHIS à -50 % !" Loïc Néhou étant un homme scrupuleux, on ne vous enverra pas des torchons... En attendant d'acheter, neuf, le Mélody de Sylvie Raincourt.

- La plus belle édition française de La guerre des salamandres est désormais disponible chez Cambourakis. Heureux ceux qui n'ont pas encore lu ce livre et peuvent donc le découvrir.

- Et bientôt, les premiers livres de l'Apocalypse de Menu !

Quelques liens déposés ici, pour les retrouver moi-même plus tard :

- une biographie de Gambetta par Jean-Marie Mayeur (Fayard). Gambetta... un homme que les manuels scolaires de mon enfance valorisaient sans doute trop !

- un presque inédit de Dickens aux éditions du Nil (on peut aussi aller voir CECI à l'Arbre Vengeur, une belle couverture de David Prudhomme).

- un film consacré à Thomas Sankara, j'espère le voir dans les mois qui viennent, et si possible sur grand écran.

- un site utile pour la bibliographie "historico-militaire", au sens large (pas besoin d'être un fana-mili pour s'intéresser à ça, aller voir du côté d'Engels pour s'en assurer).

Voilà pour le moment.

La dernière expo vue (beaucoup de belles pièces et un parcours intellectuel intéressant, celui de Jean-Gabriel Gauthier) : "En pays Fali. Un ethnologue charentais au Nord-Cameroun", au Musée d'Angoulême, jusqu'à la fin de l'année. Un catalogue est en vente, 15€ seulement.

Un étrange lecteur de Camus prenant la place de l'historien Benjamin Stora pour une exposition... c'est ce que relate Le Monde aujourd'hui. Pauvre Camus, on ne lui épargnera rien ! Des détails ICI.

Aux lecteurs de Joseph Roth qui passeraient sur mon blog - ce sont en général gens de bonne compagnie - je dédie cette "Marche de Radetzky". Avec des sons aussi entraînants, même les cadavres politiques arrivent à traîner la patte !

Dominique Vidal est bien plus intelligent que cette pauvre Madonna (cf son dernier concert parisien ou sa bluette windsorienne) : comparer certaine héritière à Hitler n'a pas grand sens. C'est ce qu'il dit, notamment, ICI.

La complexité contre les slogans... dont le pouvoir performatif s'avère souvent douteux, ce dont se plaignait notamment le président Azaña dans ses Carnets de guerre (civile espagnole).

Par contre, mémoire historique des défaites et raclées.

Et Vidal a raison de citer Gramsci et la guerre de position, il faudra bien se réveiller du mauvais rêve qui paralyse.

Le portrait du journaliste François Lescure... j'ai commencé à lire L'Humanité après sa mort (1992) donc je ne l'ai sans doute jamais lu (sauf si articles republiés).

Une vie assez incroyable, marquée par la Résistance... et le journalisme aux heures chaudes de la Guerre froide. Pas facile ni commode, sans doute bien des couleuvres à avaler.

Un recueil de ses articles publié... voilà qui serait une bonne idée, j'espère qu'un éditeur se décidera. Avec présentation, appareil critique, etc. Si cela existe déjà, merci de me le signaler.

Une bonne raison de prendre L'Humanité ce matin : le portrait de Gramsci dans la série "Des journalistes et des combats". Avanti !, l'Ordine nuovo, l'Unita... partout la même exigeance intellectuelle.

Tout sobre et tempéré que je sois (devenu), je dédie la mention de ce livre à quelques bons amis, au son des fifres et des tambourins : Ivresse et ivrognerie dans la France moderne, aux PUR, dont le catalogue s'enrichit de temps en temps de perles de ce genre.

Après la chasse aux fumeurs, espérons que la bien-pensance contemporaine ne s'attaquera pas aux pochetrons et autres piliers de bar. Vivre et laisser vivre... et si l'on veut tant normer, que l'on se retire du monde, soi, au lieu d'emmerder les autres.

Moines et ermites, eux, avaient cette politesse de retrait du monde et de se normer, seuls ou en collectivité. En plus, il y a CECI.

Aujourd'hui, lecture du Monde et de L'Huma (parfois dur à trouver en province). Bientôt, celle de Manière de voir. Sans la presse et le soleil, que serait l'été ? Imaginez mon humeur les jours de pluie, où il faut courir de kiosque en kiosque pour trouver le "journal fondé par Jean Jaurès" !