Deux chaînes un brin austères où j'aime à pêcher des moments de télévision, en podcast par exemple : LCP-AN et Public Sénat.

Sur la première, une émission comme "Ecrire la politique : l'actualité du livre politique" ou le long documentaire "L'enfer de Matignon". Sur la seconde, "Bibliothèque Médicis" ou "Déshabillons-les".

Des travaux parlementaires ou des séances de questions au gouvernement, des portraits de parlementaires, des événements des partis ou des syndicats, etc.

En sachant où ces chaînes se situent, et dans quel cadre - démocratie représentative et cinquième république finissante - ne pas bouder son plaisir.

Exposition collective jusqu'au 11 décembre à la galerie Peirce (une bonne occasion de la découvrir), avec notamment des photographies de Sylvie Tubiana.

J'en profite pour noter la sortie récente de ce livre de Jérôme Tubiana, Chroniques du Darfour (Glénat).

Et cette exposition Charles Burns, que je tenterai de voir prochainement, peut-être durant le salon de Montreuil. A la galerie Martel, jusqu'en février 2011, et notamment autour de Toxic (éd. Cornélius).

Ma dernière acquisition en bande dessinée - j'achète très peu de choses en ce moment - c'est La présidente, de Blutch et Menu, à L'Association. C'est un livre court, mais parlant pour un moment politique des années 1990 : l'arrivée des écologistes, de leurs idées et de leurs pratiques, dans l'Institution.

Une exposition : "D'or et de feu. L'art en Slovaquie à la fin du Moyen-Age", au Musée de Cluny à Paris.

Un album : La passion des anabaptistes, de David Vandermeulen et Ambre (éd. 6 Pieds sous terre).

- " Nus académiques", au Musée des Beaux-Arts, jusqu'au 31 janvier 2011.

- "Le monde parfait de la dictature ? Pouvoir et vie quotidienne en RDA", au Goethe Institut, jusqu'au 17 décembre 2010.

Dans ce beau musée d'art contemporain de Sérignan, débute une exposition consacrée à Hans Hartung. A ne pas rater et à prolonger par la visite à la BNF, où sont exposées des estampes de Hartung.

Au vu de l'existence aventureuse du farouche antinazi qu'était Hartung, il y aurait de quoi produire quelque intéressante biographie en bande dessinée sur lui. Les auteurs se sont attaqués en dernier à Gauguin ou à Le Corbusier, la liste n'est certainement pas close.

Pour ceux qui ne connaitraient pas ce musée rempli de lumière qu'est Sérignan, l'occasion est particulièrement bien trouvée.

Le Goncourt à Houellebecq (il était temps ! et il est mérité pour La carte et le territoire, je rend grâce à ce livre qui m''aida à passer une terrible insomnie), le Renaudot à Virginie Despentes (pas encore lu ce roman, mais j'apprécie en général ce qu'elle fait), voilà une actualité de prix sympathique. Je lis peu de romanciers vivants, ces deux-là en font partie.

- "France 1500, entre Moyen Age et Renaissance", au Grand Palais, jusqu'au 10 janvier 2011.

- "Trésor des Médicis", au Musée Maillol, jusqu'au 31 janvier 2011.

- "Angola, figures de pouvoir", au Musée Dapper, à partir du 10 novembre.

- "Felix Nussbaum, 1904-1944", au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, jusqu'au 23 janvier 2011.

- "Lénine, Staline et la musique", à la Cité de la Musique, jusqu'au 16 janvier 2011.

- "Moebius-Transe-Forme", à la Fondation Cartier pour l'Art Contemporain, jusqu'au 13 mars 2011.

- "Lapita. Ancêtres océaniens", au Quai Branly, à partir du 9 novembre.

Ce livre, revu et actualisé, de Gérard Noiriel : Dire la vérité au pouvoir : les intellectuels en question (Agone). Par l'auteur de ce titre important sorti il y a quelques mois, Le massacre des Italiens. Aigues-Mortes, 17 août 1893 (Fayard).