C'est encore "Boire" qu'il faut lire
Une bonne surprise tombée du ciel en mes blanches mains pas assez calleuses-c'est-la-crise-madame : le Boire de Fabienne Swiatly.
(Un petit extrait, un des passages les plus "justes" : "Je bois et je m'ennuie. Sur un carnet, j'écris que boire met le temps à la verticale. Pourtant avant l'emportement, avant la nausée, avant le trop plein, cette sensation unique d'être en lien avec le monde, que dieu existe ou que son absence importe peu. Et ignorer l'effondrement de tout à l'heure. Le corps oublieux. J'arrête de boire et me remets à fumer")
Lu ou à peu près dans la nuit, le livre tient ses promesses, on ne marche pas à l'esbrouffe chez Ego. Reposant en ces temps troublés et incertains. Il faudra poser des pierres milliaires comme ça, ou bien les esprits tourneront comme des tables de Jersey.