Tschann
Belle librairie parisienne (la voir ICI sous la pluie), elle tenait le grand stand Ile de France au Salon du livre, qui accueillait mon éditeur Cambourakis... et où je signais Nos Guerres (merci à Rozenn).
Belle librairie parisienne (la voir ICI sous la pluie), elle tenait le grand stand Ile de France au Salon du livre, qui accueillait mon éditeur Cambourakis... et où je signais Nos Guerres (merci à Rozenn).
En écoutant cette bonne vieille marche de Radetzky (comment ne pas penser au merveilleux Joseph Roth... ou à Mayerling), loin des champs révolutionnaires puis napoléoniens où le futur feld-marschal gagna ses galons, je parcours le site de l'éditeur Desclée De Brouwer (DDB), dont le stand au Salon du livre était bien fourni.
Quelques livres que je recommande à l'attention des visiteurs de ce blog, ces livres ne figurent pas encore dans ma bibliothèque mais pourraient la tenter :
- Christ ou Hitler. Vie du bienheureux Franz Jägerstätter, de Cesare Zucconi
- Aloune Diop, le Socrate noir, de Philippe Verdin
- Au bonheur des sages, du toujours vaillant et brillant Lucien Jerphagnon, puisse-t-il vivre longtemps encore ! son Julien dit l'apostat est un petit bijou.
- Un tout autre christianisme, de Jean-Marc Babut... ou les limites de l'effort d'exégèse, celle-ci produisant à ce stade un certain effet de vertige. Passionnant.
Et bien d'autres choses à dénicher dans leur riche catalogue.
Et je profiterai certainement de ma présence au Salon du livre de Paris pour aller visiter les "Fragments Americana " de Hedi Slimane à la galerie Almine Rech.
Le grand écrivain que fut Hervé Guibert fut aussi un photographe de talent, et j'avoue que je connaissais peu cette partie de son oeuvre. J'irai donc visiter avec beaucoup d'intérêt l'exposition à la Maison Européenne de la Photographie, les photos vues sur le blog de David Genzel donnent envie.
Ces belles jeunes femmes rayonnantes de victoire connaissent et aiment leur hymne*, tant chargé de sens, couches d'histoire de la vieille Russie née à la modernité dans un siècle de fer. Derrière elles, passent les morts de Stalingrad, de Léningrad, de cent autres lieux, notre délivrance à nous tous européens de la barbarie nazie.
Pourquoi, en France, tant de difficultés, tant de méconnaissance, tant d'incompréhension, tant de bêtise aussi parfois, autour de La Marseillaise ? Le creuset patriote/révolutionnaire d'une Nation née et régénérée en 1789-1794. Universalité ouverte et fraternelle, pas totalement abstraite bien sûr : le local sans les murs**. Tous les hommes égaux, citoyens et non plus sujets. Message donné au monde, il n'est que de voir comment les soldats de Toussaint Louverture surent s'en emparer !
[Puis les aléas du XIXe et du XXe siècles, la colonisation etc. le message brouillé par le sang et l'injustice : sous la cendre, pourtant, le coeur bat ardent]
C'est en partie autour de cela, du réel héritage politique et métapolitique de la Révolution française que se jouera l'avenir. Je travaillerai sur ces matières, s'il m'est prêté longue vie.
Saint-Just, Robespierre, Hoche, Marceau, Desaix ne sont pas morts en vain !
* Ici cette magnifique version chantée à gorge déployée par la nation russe en armes, et offerte aux vétérans des guerres de l'Armée Rouge.
** Une dialectique magnifiquement portée par Jaurès - il fallait qu'il meure pour que 1914 ne le conduise pas aux choix impossibles.
Tout en écoutant un brin distraitement Bibliothèque Médicis (j'en retiens surtout le livre original de Christophe Regina, en espérant qu'il ne soit pas détourné pour quelque polémique lourdingue), je parcours le Libération de ce lundi matin. Une double page assez intéressante sur l'affaire Jules Durand... sur laquelle on peut se reporter au travail de Patrick Rannou paru aux éditions CNT-RP.
Un petit reportage ICI sur le vernissage de l'exposition Fred à la galerie Martel. L'exposition semble vraiment mériter le déplacement, je me souviens de ma curiosité, parfois mon incompréhension, toujours mon intérêt étonné, pour ce que publiait Fred dans le Pif de mon enfance. Il n'est que justice de lui rendre hommage, c'est quelqu'un qui a fait du bien à la bande dessinée.
Je gage que plus d'un lecteur de Fred se trouvera au Festival Indélébile, à Toulouse, entre mars et avril !
Nouvelle édition de la Journée du livre politique à Paris le 2 avril. Le programme ICI, on pourra y trouver les livres de Stora, Manent, etc. Je serai quant à moi à Bordeaux pour L'Escale du Livre.
Ce sont des romans en général lus entre treize et quinze ans, Omnibus les a repris en un volume (très bon marché du coup), et je renvoie à l'article de Pierre Assouline dans Le Monde. Ce peut être - encore - une porte d'entrée sur une période complexe de l'histoire de France, en gardant bien sûr à l'esprit... "d'où parlait" Lartéguy.
Je signale à ce propos la prochaine "Rencontre du libraire" organisée dans les murs de MCL. La librairie accueillera Gérard Mordillat le 15 mars à 19h00, "à l'occasion de la sortie de son roman Rouge dans la brume chez Calmann-Lévy et de son recueil de poèmes Le linceul du vieux monde au Temps qu'il fait". Pour tous ceux qui s'intéressent à Mordillat, et notamment à ses livres sur le christianisme.