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BENITORAMA
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1 mars 2014

"Procession" au CAPC de Bordeaux

Voici une bonne idée de soirée aquitaine - j'y serai si ma vie tumultueuse me le permet : le vernissage de la "Procession" narrative menée par Julie Maroh* et Maya Mihindou parmi les collections du CAPC. A ne pas rater, amis bordelais (et autres).

* Notons la dernière sortie de Julie, son Skandalon chez Glénat.

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1 mars 2014

"Tout un monde" en Auvergne

J'y ai vécu de beaux moments, elle m'est chère... et aussi bien tenue que pourvue : la librairie Tout un monde, à Ambert en Auvergne. En librairies comme en tout, je suis fidèle et je n'oublie pas. On peut y trouver aussi bien Foucault, Gramsci que Woolf ou Thoreau. C'est presque le bonheur.

1 mars 2014

Signaler...

- Le Monde diplomatique de mars... pas encore lu, mais à ne pas oublier notamment pour un regard différent sur la crise en Ukraine.

- le nouveau numéro du magazine L'Histoire consacré à Jean Jaurès*

- le Hors-Série du Monde Libertaire contenant un dossier L.L. de Mars, soit une longue interview et un port-folio abondant et ma foi bien imprimé. 

- la réédition prochaine - ô joie - du volume de la collection Archives de Gallimard en Folio Histoire consacré aux Gracques. Nicolet est mort hélas, mais il nous laisse une belle oeuvre. 

- le Salon du livre libertaire en mai aux Blancs-Manteaux, autant l'évoquer déjà, j'en reparlerai à l'occasion.

* Tout sympathique qu'il me soit globalement, il ne faudrait pas non plus le "béatifier" : gardons en tête les critiques de Guesde ou de Luxemburg. Et ses nombreuses failles ou erreurs.

26 février 2014

Vodou (Alsace)

Curieux endroit ouvert en terres alsaciennes, découvert au détour d'un papier dans Libé... le Musée Vodou de Strasbourg (catalogue ICI). Tant que Libération vivra, on pourra y trouver ce genre de choses (sous la plume de Florence Stollesteiner). Une note dédiée à Anne-Charlotte Gauthier.

26 février 2014

Staline (nouvelles archives)

Un podcast sur les horreurs du stalinisme, c'est ICI (parmi les activités de la Société Louise Michel). Rien de tel que l'archive - et son goût - pour faire parler les voix oubliées ou minorées (dans la foulée de l'attention prêtée par Foucault, Farge, Ginzburg ou Hobwsbawm par exemple).

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26 février 2014

Birmanie (voix de femmes)

Un peu de copinage, mais pour un livre d'intérêt évidemment : le recueil d'entretiens effectué par Frédéric Debomy auprès de femmes birmanes résistantes à la dictature. Chez Buchet-Chastel, tout comme le roman graphique Turquoise (avec Olivier Bramanti).

19 février 2014

Nausée

Complémentaire de l'ouvrage de Pagès si l'on veut (les pages sur Fort Chabrol...), l'excellent titre de l'historien Eric Fournier, La cité du sang (Libertalia). Une lecture qui marque et éclaire des recoins méconnus - et passablement moisis - de notre histoire. Pour se changer les idées ensuite : La Commune n'est pas morte !

19 février 2014

Trois d'avant

Trois titres pour comprendre une époque et des milieux pas toujours reluisants. J'en ai lu deux, le troisième bientôt :

Anatole France et le nationalisme littéraire, de Guillaume Métayer (Le Félin)

- Céline, fictions du politique, d'Yves Pagès (Gallimard)

C'était les Daudet de Stéphane Giocanti (Flammarion)

A ne pas lire suivis, ou alors gare au malaise.

17 février 2014

Troubles dans le travail

Sous la plume de Thomas Lemahieu, une double page dans L'Humanité sur "Ces métiers où les femmes et les hommes font genre à part", les clichés professionnels, la féminisation des noms de métiers etc. Et la présentation de l'ouvrage Femmes en métiers d'hommes de Juliette Rennes (Bleu autour).

17 février 2014

Boudard / Thermidor

Alphonse Boudard était fasciné par la Révolution française... et la transmission qui en était faite par un storytelling particulier, lequel avait tout de même des mérites*. Sans avoir non plus un intérêt débordant pour son oeuvre, le lire de temps à autre me procure une plongée dans une France disparue : débrouille, gouaille et argot. Un peu le même effet que de voir la trogne de Gabin en noir et blanc.

Boudard, donc, dans un livre d'entretiens paru peu avant sa mort, parlant de la Révolution (p. 203) : "Il y a aussi des gens qui m'attirent, mais auxquels je n'adhère pas forcément. Des zèbres comme Saint-Just et Robespierre me hérissent un peu... Camille Desmoulins, je ne l'aime pas tellement... J'aime mieux Danton, parce que c'est un politique, et Mirabeau aussi : ce sont de vrais crânes de politiques, ceux-là. Mais ce sont aussi des ordures : ils sont pourris, ils ont fait toutes les combines possibles. Je suis plus rassuré par les gens qui cherchent du fric ou les biens de ce monde, je me dis qu'avec eux les dégâts seront limités : quand ils auront leur château et des bonnes femmes, ils seront contents, et ils nous foutront la paix..."

Tout Thermidor est là** ! 

* Comme beaucoup d'autodidactes, Boudard fut marqué - à juste titre - par la lecture de l'Histoire de la Révolution française de Michelet (c'est ce que nous apprend Revenir à Liancourt, aux éditions du Rocher). Comme un récit-mère qui pouvait tout tenir. Et d'où l'on pouvait contempler l'histoire de France et du monde. Adolescent, c'est sans doute l'effet que cela provoqua en moi : j'ai lu Michelet longtemps avant Jaurès ou Mathiez...

** Alors qu'on sent ailleurs, chez Boudard - et ce n'est qu'en partie paradoxal - des accents pas si éloignés des analyses de Daniel Guérin. Temps long et transmission de la mémoire du sans-culottisme, via la Commune de Paris. 

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