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BENITORAMA

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22 avril 2010

Débat "Utopies américaines"

Organisé par Quilombo ce soir, avec Ronald Creagh, autour de ce livre.

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19 avril 2010

Printemps des Passions Politiques à Jarnac

Un très original salon que je vais avoir le plaisir de visiter cette année : le Printemps des Passions Politiques, qui se tiendra  dans la ville chère à Mitterrand les 23 et 24 avril. Le programme complet est ICI.

A noter, la projection du film de Depardon (excellent et drôle, je l'ai déjà vu deux fois) le vendredi soir, et la présence de l'historien Jean-Claude Caron, auteur d'un livre important pour comprendre la France d'aujourd'hui : Frères de sang. La guerre civile en France au XIXe siècle (Champ Vallon).

17 avril 2010

Salon du Livre ancien - Paris

Au Grand Palais jusqu'à demain, pour ceux qui auront la possibilité d'y passer.

17 avril 2010

"La Révolution de Naples" aux éditions Anacharsis

Les éditions Anacharsis font du bon travail, leur catalogue comme la facture soignée de leurs livres parlent pour eux. Voici un de leurs derniers titres, La Révolution de Naples. Les dix jours de Masaniello. Une belle occasion de découvrir un tel éditeur, pas assez connu.

17 avril 2010

Aux Lumières, la pensée reconnaissante

Dans L'Humanité ce jour, un long débat entre Edgar Morin et André Tosel, consacré au "retour de Marx". Pendant que certains essaient lamentablement de "tuer Freud" (comme si c'était possible !), Marx revient par la fenêtre. Ou plutôt, il n'était jamais parti, mais une certaine vulgate des années 80 avait "retrouvé une très vieille modernité" (si je puis l'exprimer ainsi), en inversant les lignes. Marx et Freud, fils des Lumières dont le XXIe siècle aura plus que jamais besoin. Rien de plus réellement moderne pour le coup.

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17 avril 2010

Théâtre XXI

Ayant entamé tout à l'heure le très intéressant* et copieux journal de Jeune mariée de Catherine Robbe-Grillet** (chez Fayard), ces quelques lignes de la page 47 me plongent dans de sombres réflexions : "Le soir, après la représentation, j'ai pris seule l'autobus pour rentrer. J'ai été abordée par une bande de jeunes gens qui, m'ayant reconnue, m'ont fait signer leur programme. J'étais très fière."

CRB était alors (1958) une jeune actrice de théâtre, et jouant un théâtre de qualité.

Au cours de ces dernières années 2000, j'ai assisté trois fois à ce genre de scènes, deux fois en province (Angoulême lors d'un FIBD et La Rochelle sur le vieux port), une fois à Paris : de jeunes gens en reconnaissant d'autres et se précipitant vers eux pour se faire signer des autographes.

Les trois fois, on l'aura sans doute deviné... il s'agissait de personnes issues de la télé-réalité. Et pas la plus reluisante !

Alors, pas de passéisme ou de lamentation, à quoi bon... mais tout de même, cela donne à songer. A mettre aussi en corrélation avec le recul de la place du théâtre dans les grands journaux.

Pourquoi au XXIe siècle, le théâtre, où les gens se tiennent ensemble hors de la fuite déréalisante du monde, ne parviendrait-il pas à reconquérir une place plus importante, celle qu'il a pu avoir au XIXe et encore au XXe siècle ? Je serais heureux de voir cela de mon vivant.

* Non destiné à être publié, il est frais et piquant par tous côtés. Et l'on apprend bien des choses sur le milieu littéraire et intellectuel de l'époque.

** Ou Jeanne de Berg (que j'ai beaucoup plus lue que son époux) : voir en dernier ces deux beaux petits livres, Entretien avec Jeanne de Berg (aux Impressions Nouvelles) et Le petit carnet perdu (chez Fayard).

15 avril 2010

Officiers de Napoléon à la librairie MCL (Angoulême)

Prochaine rencontre du libraire, à la fin du mois, je retranscris :

" Le mardi 27 avril à 19h00 à la librairie MCL (Angoulême)

Les officiers charentais de Napoléon au XIXème siècle. Destins de braves.

Nous sommes habitués à entendre parler de Napoléon et de ses soldats sous une forme épique et légendaire.

Le livre de Stéphane Calvet nous parle de ces hommes d'un point de vue social, politique, culturel. Il nous montre les difficultés de ces charentais ayant acquis un rang sur les champs de bataille à le faire valoir dans leur vie post-napoléonienne.

Stéphane Calvet retracera pour nous la vie de ces officiers et répondra à vos questions.

Nul doute que l'éclairage original donné à ce sujet permettra de mieux comprendre la France du XIXème siècle.

En attendant le plaisir de vous retrouver nombreux le 27 avril à la librairie.

Catherine et Jean-Paul Coumont"

Pour en savoir plus sur ce livre, voir ICI.

8 avril 2010

B.M.-P.S.

Je travaille tout en écoutant cette émission de "Bibliothèque Medicis" (podcast de la chaîne Public Sénat) consacrée à l'histoire. Bien des choses à y prendre, notamment avec les deux historiens présents et qui traitent de thèmes peu connus.

Pour une autre époque, je signale cette épaisse biographie d'un personnage crucial du XIXe siècle, Metternich, le séducteur diplomate, par Charles Zorgbibe (De Fallois). Crucial mais guère sympathique : je ne pense pas que sa séduction se soit beaucoup exercée sur les demi-soldes !

Un autre séducteur, bien plus aimable : Casanova. A venir, l'édition définitive en Pléiade.

8 avril 2010

En guise de remède ce jeudi

Ce n'est pas la potion magique, mais cette oeuvre participe au non-renoncement, crucial dans l'époque, et fait tout simplement du bien.

Hélas pas assez remarqué à sa sortie, le Jeanne du dessinateur Olivier Bramanti (aux éditions Carabas) est pourtant un album important, intelligent, adulte, qui ne prêche pas la guerre civile depuis un commode atelier mais se plonge au contraire dans la complexité du réel français, sans rien lâcher. Creusant aussi dans les veines de l'histoire.

Voilà un travail que je ne puis m'empêcher de situer dans la veine de Jaurès et de Péguy. Une Jeanne d'Arc polysémique mais "républicaine".

Avec Jaurès, Péguy et Bloch, sans hésitation.

8 avril 2010

On ne peut acheter la fraternité

Le républicain que je suis ne peut qu'acquiescer à cet article, signé Laurence de Cock et Guillaume Mazeau, deux historiens de valeur et membres du "Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire".

Ou comment le peuple s'érige en acteur politique*, notamment au cours de "fêtes de la fraternité" (et autres), lesquelles "ont donc joué un rôle important dans le processus d'émancipation populaire, mais aussi de laïcisation et de démocratisation de la vie politique à la fin du XVIIIe siècle."

* Sur cette thématique, l'on peut lire avec profit ces deux ouvrages récents : La nature du peuple : les formes de l'imaginaire social (XVIIIe-XXe siècles), de Déborah Cohen (Champ Vallon) et La longue patience du peuple. 1792. Naissance de la République, de Sophie Wahnich (Payot).

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