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BENITORAMA
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16 mars 2012

On circule

Un Manière de voir un brin foucaldien (et consorts), toujours et encore la domination.

Je viens de m'acheter Gouverner c'est servir, aux jeunes éditions Alma. Les candidats à la "mère des batailles" électorales seraient bien inspirés de le lire.

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16 mars 2012

Roller Boum

La découverte du "roller derby" m'a mis de bonne humeur ce matin, on le doit à Edouard Sepulchre. Bien loin de la pom-pom-girlisation du sport, d'une vision nunuche et aseptisée des femmes... ouf, on respire un peu.

15 mars 2012

Manuscrit Jaurès

Espérons que quelque chose sera fait pour cet important manuscrit de Jaurès, une lettre à qui de droit adressée par le directeur de L'Humanité. Sinon, à quoi sert au juste ce ministère ? On se trouve là, me semble-t-il, en plein dans son coeur de mission. Consternant aussi de constater que nombre de ses héritiers politiques directs, qui devraient tenir à ce manuscrit, ne se bousculent pas pour en parler (mais ça va peut-être venir). Alors quoi, le présentisme et les marchés, ce serait tout ? Et pourtant, "qui meurt pour le peuple a vécu" (Le Chant du Départ).

15 mars 2012

Au Diplo, le moral reconnaissant

Une cure de remontée de moral avec la pensée complexe et les colonnes serrées du Monde diplomatique, on sera plus ou moins d'accord avec eux, avec tel ou tel article, mais on ne leur déniera jamais ce qui se perd de plus en plus : l'esprit de sérieux et de fond.

Qu'ils soient remerciés mille fois pour ce travail de chaque mois. Je l'achète, je l'offre, j'encourage les gens à s'abonner... et ce n'est pas prêt de s'arrêter.

Il faut bien trouver, foutre, quelques lumières dans l'abîme ! En voici peut-être une, extraite de leur première page, à La Découverte : le "socialisme gourmand" de Paul Ariès. A lire, en tout cas.

15 mars 2012

Presse Midi Illustre

Bon, je retrouve là le meilleur du Monde, ce journal comme je peux encore l'aimer, celui qui sait parler de Schoendoerffer. C'est sous la plume de Jean-François Rauger et le texte s'avère respectueux et conscient de la stature du défunt.

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15 mars 2012

Presse Matin Enervement

Le temps de trois cafés...

- le Libération (annuel) des écrivains, à prendre... et à laisser. Ainsi :

Un très bon portrait, tendu, de Benoît Schneckenburger. Ce qui m'incitera peut-être à lire Maylis de Kerangal, le battage médiatique autour d'elle m'en ayant plutôt dissuadé jusqu'à présent : comme un filtre, ou un rideau pesant.

Les quelques lignes qu'un jeune homme consacre à Pierre Schoendoerffer ne sont par contre ni glorieuses, ni bien informées : il confond notamment guerre d'Indochine (la vraie obsession du cinéaste) et guerre d'Algérie (prolongation vitale de nombre de ses personnages), et s'appesantit sur "L'honneur d'un capitaine", qui n'est pourtant pas son film le plus important. Quid de "La 317e section", du "Crabe-Tambour" ou de l'impressionnant documentaire, toujours à hauteur de soldat (et donc d'humanité), "La section Anderson" ? Quid de son inventivité formelle, sur la manière de filmer la guerre ou bien la mer ? Quid de son "respect visuel" pour les combattants quels qu'ils soient, pour les morts et les blessés, et pour les civils martyrisés par cette guerre de décolonisation (dont il devait savoir au fond de lui qu'elle était vaine) ? Quand on ne connaît pas un auteur, pourquoi en parler ?

- L'Humanité* est beaucoup plus sobre et correct, sans enthousiasme mais correct : "Il avait été cinéaste, journaliste, écrivain et ancien combattant, toute son oeuvre  en témoigne. [...] La camaraderie virile était son domaine". Cette dernière phrase pourra sembler un peu brusque, mais il y a du vrai dedans, dans le sens humaniste du terme. Ils savent, eux, qui ont vécu tout cela durement, dans les campagnes pour la décolonisation et l'aide au Vietnam... que le temps a passé, que le cinéma de Schoendoerffer est polysémique (et révélateur)... et que le réalisateur soviétique Karmen l'estimait fort.

Une situation digne du meilleur Michéa... nous vivons des temps étonnants !

* Le Pierre Schoendoerffer de Bénédicte Chéron note longuement les réactions des divers médias lors de la sortie des films du cinéaste, et les papiers du journal communiste auront été parfois élogieux ("La 317e section"), souvent mesurés (et seront restés intelligents lorsqu'il s'agissait de critiquer). Bel article par exemple de François Maurin en 1977, consacré au "Crabe-Tambour".

14 mars 2012

Au Crabe-Tambour !

Appris ce jour le décès de Pierre Schoendoerffer, un artiste pour qui j'avais de la tendresse depuis mon adolescence.

Je viens juste, sous le coup de la nouvelle, de m'acheter la biographie intellectuelle écrite par Bénédicte Chéron (CNRS éditions) : besoin de penser à lui et à son oeuvre, avant de me replonger directement en elle, films et livres.

Interviewée par le journaliste Jean-Dominique Merchet, l'historienne dit ceci de très juste : "Il a su transmettre par ses films ce que fut la période chaotique de la décolonisation, il a comblé, par la fiction donc sans prétendre à la vérité historique, des vides de la mémoire nationale."

Schoendoerffer comme révélateur. Qui a oublié la souffrance, génialement filmée "à ras-de-soldat", de son film sur Dien-Bien-Phu ? On commence du reste en France à mieux connaître la souffrance du soldat d'en face.

Alors que tous les événements qui ont nourri et construit son oeuvre tendent à être instrumentalisés, que les chantres du temps béni des colonies se réveillent*, alors que le temps de l'histoire est pourtant venu... pensons au "Crabe-Tambour", éternel jeune homme pris dans la tourmente de la décolonisation.

* Attaquer Sartre, par exemple, l'ami de Fanon aussi bien que de Camus, peut avoir ce sens. 

14 mars 2012

Trois éditeurs à trouver au salon

Je n'y vais pas cette année, pas très en forme... et il en faut pour arpenter ses allées.

Je recommande à qui voudra aller les trouver et fouiller, ces trois éditeurs, présents sur le stand collectif de la région Ile de France :

- entre Marx et les multivers... La ville brûle

- sobres et doux au toucher, les ouvrages des Editions du Sandre (le Sandre aime le XIXe siècle)

- mon cher éditeur, littérature et bande dessinée : Cambourakis

 

14 mars 2012

"Autour de Saul Bellow" (PUR)

Si l'on veut comprendre quelque chose à ce qui se joue aux Etats-Unis depuis un quart de siècle au moins, il faut lire Ravelstein, de Saul Bellow, un chef-d'oeuvre soit dit en passant.

[Je remercie mille fois la personne qui me l'a fait découvrir, et l'offre à mon tour à qui je peux.]

Une fiction sur (notamment) ce que la métapolitique peut faire. De manière très concrète.*

Ce récent collectif aux PUR revient sur l'importante figure littéraire de Saul Bellow.

* Voir Le Monde diplomatique pour la suite... ou l'excellent film de Roman Polanski joliment intitulé "The ghost writer".

14 mars 2012

Orsay and co

Quand on lit CECI... on ne peut évidemment que penser à LUI*. C'est dans sa veine "Empire" que ses ouvrages m'intéressent, Les Cent-Jours ou l'esprit de sacrifice (Perrin) se lit par exemple très bien.

* Autour de lui, on note la présence d'écrivains, comme Marin de Viry.

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