En voici une, sur le site internet de la librairie de la CIBDI, sans doute la plus vaste librairie de bande dessinée de "France et de Navarre". Certains titres épuisés, je pense notamment à celui de Nine Antico, Le goût du paradis.

Editeur bien différent du précédent - mais tous ou presque me sont utiles pour construire ma bibliothèque - que Libertalia, jeune maison pleine de mérites. Je retiens à son catalogue, en train de grossir, La cité du sang, d'Eric Fournier, les petits livres de Jack London et l'attention portée à Marcus Rediker (également chez Amsterdam), dont  le volumineux Forçats de la mer est sorti récemment, dans une édition sobre et soignée.

Plongé dans Devenir de Gaulle. 1939-1943, de Jean-Luc Barré (Perrin/Tempus, ouvrage fort peu hagiographique et basé notamment sur des archives inédites ou peu connues), je tombe par les charmes du podcast sur le site internet des éditions Bartillat (maison qui avait édité il y a quelques mois les Ecrits politiques de Sade). Et voilà de quoi compléter cette lecture : un De Gaulle inventaire (intellectuel). On remarquera que le bagage de l'un correspond assez au fond de l'autre... dans lequel le Karl Marx de Mehring, un classique, fait figure d'exception.

Intérêt et curiosité pour :

- Apocalypse Bébé, de Virginie Despentes (Grasset)

- Le testament d'Olympe, de Chantal Thomas (Le Seuil)

Derniers jours pour l'exposition "Filmer les camps. John Ford, Samuel Fuller, Georges Stevens", au Mémorial de la Shoah, ainsi que pour "Les Juifs à Berlin 1933-1941. Photographies d'Abraham Pisarek". Photos, films et documents qui méritent le déplacement et disent beaucoup.

Les deux seuls livres que j'attends pour le moment avec intérêt lors de cette "rentrée littéraire" :

- le nouveau Houellebecq, La carte et le territoire (Flammarion)

- un livre posthume de Fragments de Marilyn Monroe (Le Seuil)

Pas grand chose d'autre n'a - pour l'instant - retenu mon attention.

Après une nuit d'insomnie passée à ranger des livres, voilà le réveil avec Pravda puis Risqué, belle découverte pour matins difficiles. "Venus in furs", voilà qui me va très bien, ma foi.

Et sinon, lectures sur Napoléon Bonaparte.

- J'ai eu le plaisir de me trouver à cette soirée-là et d'écouter en direct Howard Zinn, l'auteur de ce grand livre qu'est Une histoire populaire des Etats-Unis (Agone), décédé il y a tout juste quelques mois. Pour qui veut écouter ou réécouter son intervention, c'est possible, sur Radio Quilombo.

- A "boire et à manger" sur Canal Académie, mais pas mal de podcasts intéressants. Par exemple, en compagnie de Lucien Jerphagnon, auteur après tant de livres de Les dieux ne sont jamais loin (Desclée de Brouwer). Cette émission sur Les grands discours parlementaires de la Révolution (Armand Colin) ou cette conférence de Jean-Paul Clément sur "Chateaubriand, Byron et Pouchkine face à Bonaparte".

Tout en réécoutant un épisode de la formidable série radio de Jean Birnbaum, "Fragments d'un discours révolutionnaire, à l'école des trotskystes français", je découvre un peu tardivement et au pur hasard de la navigation sur le net la sortie d'un livre très bienvenu de Georges-Marc Benamou, Les rebelles de l'an 40 (Robert Laffont), qui vient compléter C'était un temps déraisonnable. Importance de la parole recueillie, tant que les gens sont en vie. Cf bien sûr aussi "Le rapport Karski" de Claude Lanzmann.

Coup sur coup, sortent le tome 7 et dernier des aventures du terrible Nécron (le chef d'oeuvre de Magnus) et dans le cadre de leur travail de republication de Gus Bofa, un superbe U-713 ou les gentilhommes de fortune (texte de Pierre Mac Orlan).