Les éditions Vendémiaire à Angoulême
De bonnes choses chez Vendémiaire, jeune éditeur notamment et logiquement axé sur la Révolution française. Je relaie ici l'annonce de leur passage en la librairie MCL d'Angoulême :
De bonnes choses chez Vendémiaire, jeune éditeur notamment et logiquement axé sur la Révolution française. Je relaie ici l'annonce de leur passage en la librairie MCL d'Angoulême :
Jeune, j'ai beaucoup lu et aimé Zweig, qui reste une agréable présence dans ma bibliothèque, même si j'y ai moins recours que par le passé. Je suis tenté d'aller écouter le prochain séminaire de la revue La règle du jeu intitulé "Stefan Zweig, grandeurs et tragédies d’une figure de légende", avec Laurent Seksik et Alexis Lacroix. Zweig et Benjamin, suicidés par la volonté de destruction de l'intelligence du nazisme.
Avant le séminaire, un petit tour en vitesse au Salon du livre libertaire, dans ce très bel Espace des Blancs Manteaux en plein Marais, quartier délicieux et où l'on peut bien manger.
Et après tout ça, je serai en signature à Antony, Parc Bourdeau, pour "Des bulles dans la ville". J'y signerai Nos Guerres (en compagnie de Patrice Cablat) et Univoco Furioso (tout seul).
- Nouvelle livraison des Lettres françaises (offertes avec L'Humanité comme chaque premier jeudi du mois), le sommaire ICI. Très bel hommage à Jean Sénac. Chroniques notamment sur Chacun son paradis, Les fanatiques de l'Apocalypse et sur Thomas Münzer, théologien de la révolution.
- Les Temps Modernes n°667... un très riche sommaire en un peu plus de 200 pages. Les articles de Sternhell et Dandois sont passionnants. Quelle figure que le prince Mirsky ! Staline a décidément ravagé l'intelligence de son époque. Plongé actuellement dans le stimulant article comparant l'intellectuel iranien Kasravi avec Jules Michelet. Les intelligences se parlant par-delà la mort, quoi de mieux ? Mort, papier, et la vie prolongée.
- Le Monde diplomatique n°698. A noter, l'article sur John Ford et la fibre sociale d'Hollywood ou celui intitulé "Mercenaires africains pour guerres américaines". Et toujours une moisson de recensions, Le Diplo constituant un outil bibliographique de qualité.
Pour ceux qui se gratteraient la tête sans comprendre les chiffres récents de certaine candidate*, nez insensible aux effluves du caviar... lire ces deux livres, par exemple :
- Le sens du peuple, de Laurent Bouvet
- Le complexe d'Orphée, de Jean-Claude Michéa
Salutations républicaines à mes lecteurs. Honneur au peuple.
* Voir l'enquête dans les pages centrales du Monde de ce jour.
Via la présence de l'historien Stéphane Sirot cette semaine dans L'Humanité et de recherches sur ses derniers livres... découvert le nouvel éditeur nommé Arbre bleu. Et à paraître, les souvenirs d'un Juge à Nuremberg.
Découvert les Editions Nicolas Eybalin, via le livre de Guy Konopnicki : Le jour où de Gaulle est parti. Outre l'actuel revival gaulliste, cela signe la nostalgie d'un temps où l'état n'était pas blessé.
De circonstance aujourd'hui, le Manifester à Paris de Danielle Tartakowsky (Champ Vallon), dont on pourra lire l'interview dans Le Monde, venue éclairer l'inflation d'événements parisiens à cette date. Le plus "légitime" étant tout de même, on en conviendra, celui des travailleurs*. Et sur la très politique célébration de Jeanne d'Arc** à cette date, on peut toujours se reporter au Jeanne d'Olivier Bramanti.
* Au passage, ces deux livres complémentaires sur la mythique Charte d'Amiens, aux éditions CNT-RP : ICI et LA.
** Pour qui se trouve simplement attaché, comme moi, à la figure de la Jeanne historique, se régaler avec ce pavé de papier fin. Le seul auquel je me confronterai ce jour, en convalescence que je suis.
En attendant la réouverture du Musée des Hussards à Tarbes... ces trois expositions parisiennes :
- "Des minutes qui font l'histoire", aux Archives nationales
- "Hélène de Troie. La beauté en majesté", au Musée Gustave Moreau
- "Banditi dell'Arte", à la Halle Saint Pierre
On tord l'histoire dans tous les sens ces derniers temps, c'est assez navrant, voire grossier : untel n'est pourtant pas Staline, tel autre n'est tout de même pas Pétain. C'est qu'on aime l'histoire en France ! Mais en période électorale, elle semble affoler les gens et leur mettre de gros sabots aux pieds. Puis viendra l'été, ils auront tout le temps de lire de gros livres d'histoire et de chausser des ballerines légères. Qui sait ?
Un livre au propos attirant, il faudra que je feuillette en librairie pour me confronter au style : Trois contes allemands, de Luba Jurgenson (Pierre-Guillaume de Roux). Elle est éditrice chez Verdier, ce qui me la rend plutôt sympathique.