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BENITORAMA
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14 mai 2008

"La longue patience du peuple" de Sophie Wahnich

Enfin acheté le tentant dernier livre de Sophie Wahnich, La longue patience du peuple. 1792. Naissance de la République (éditions Payot). Que d'énergie dans ce livre, quel souffle ! Restituer la voix du peuple en son mouvement et appétit vers la République, avec empathie... On peut trouver, avant d'acheter l'ouvrage, un peu de lecture sur le site Révolution Française.net, l'une de mes destinations favorites.

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8 avril 2008

Joies de la souscription

Le moteur principal des souscriptions auxquelles j'adhère est bien entendu le soutien à un éditeur, notamment pour la publication de livres difficiles ou ne rencontrant pas forcément un public très nombreux. Mais ce qu'il y a de délicieux dans les souscriptions, c'est que l'on reçoit les livres alors qu'on les a quasiment oubliés. Je dis bien quasiment, et dans ce mot affleurent toutes les stances d'une attente qui sait qu'elle ne sera pas vaine. Voici donc ce matin, dans une pile bienvenue, ces deux ouvrages, fort divers (mais pas tant que ça, cf Saint-Just et Robespierre) :

- le numéro 133 de la revue Yellow Submarine consacrée aux "Envies d'utopie" et ouverte par un bel éditorial d'André-François Ruaud, près de 200 pages d'essais et de nouvelles sur un thème qui dit merde à la supposée (et absurde) "fin de l'histoire". A noter que YS est dorénavant adossée à l'éditeur Les moutons électriques.

- un formidable pavé de près de 500 pages consacré à un thème sur lequel la victimologie des pleureuses du choeur de la fin de l'histoire a assez déversé d'âneries pour qu'il soit sans cesse temps de l'interroger : Les politiques de la Terreur. 1793-1794 (aux indispensables PUR). Sans complaisance, dans la diversité, et la volonté de "chercher".

Souscrire, c'est aider l'édition de qualité, l'aider directement et concrètement. Une démarche saine et qui ne fait pas de mal au secteur de la librairie indépendante, car ne concernant que quelques ouvrages. Bref, le genre de geste à même de préserver la biodiversité culturelle et surtout ses meilleures niches...

3 avril 2008

Sauver Punctum !

Suivant la petite note dans Libération, je me dirige vers le site des éditions Punctum, pour voir ce qu'elles disent. Et en effet ça ne va pas fort, allez lire l'éditorial en forme d'appel de Bernard Lefort. Je ne peux qu'inciter à sauver cette maison, l'une des seules à porter une réelle attention à la Révolution française, notamment à travers sa collection "Vies choisies" : Rousseau, Claire Lacombe, Jean-Victor Moreau. Pas mal d'autres choses bien, et ce petit essai, qui sort : Peut-on jouir du capitalisme ? de Luis de Miranda. Encore une fois, aider un éditeur en difficulté, lui permettre de continuer... cela passe déjà tout simplement par l'achat de ses livres. Je recommande le Claire Lacombe, figure ô combien peu connue de la Révolution (moins glamour que Marie-Antoinette, ceci expliquant cela).

2 avril 2008

"La cité du sang" de Eric Fournier

Une autre sortie, assez politique aussi (on aura compris le lien entre Révolution et chocolat et l'histoire du Nicaragua et le sandinisme en suivant les liens précédents) et très originale : La cité du sang, de Eric Fournier, aux jeunes et dynamiques éditions Libertalia. Un livre très original sur les bandes antisémites du marquis de Morès et de Jules Guérin, constituées en grande partie de bouchers. Voilà un livre qui viendra combler un creux dans ma bibliothèque... et dans pas mal de bibliographies.

14 mars 2008

"Adélaïde des confins"

Tout juste sorti :

Adélaïde des confins, poème en prose, aux éditions Café Creed, mars 2008, présenté en avant-première au Salon du livre. Mais en avant-première de quoi ? Bonne question, puisque suite à moultes galères et mésaventures, je n'ai pu faire qu'un très faible tirage "maison" in extremis, grâce à l'aide de Pier Gajewski (le maquettiste du livre), Carole Sionnet et Olivier Bramanti, que je remercie grandement !

Comme je remercie Martin Verges Rilla, peintre et dessinateur uruguayen que j'ai connu par le moyen de sa résidence à la Maison des auteurs, et qui a réalisé tout spécialement pour la 4e de couverture du livre, le portrait d'Adélaïde.

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© David Benito, Martin Verges Rilla & Café Creed

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1 mars 2008

Nord, Nord toute !

Me voici réinvité au Salon du Livre Policier de Lens cette année, à ma grande joie, grâce à Café Creed, j'ai pu découvrir le Nord de la France, ce Nord plein de contrastes, de vie, de générosité que j'ai aimé aussitôt. Je suis vraiment très heureux de revenir dans cette belle région qui s'ouvre à moi, via des salons du livre et de la bande dessinée, vers les gens du Nord.

(Nous serons une bonne petite équipe d'auteurs de bande dessinée là-bas les 28-29-30 mars : Jean-Philippe et Olivier Bramanti, Jean-Pierre Mourey, Aude Samama, Thomas Gosselin, moi-même... et quelques autres)

Pour me mettre dans l'ambiance et avant de retourner manger de la carbonnade arrosée de bières merveilleuses, entouré de belles grandes blondes à l'oeil bleu, vert, gris, rieur, je m'écoute à plein les oreilles les prolos chantants du MAP. Une musique qui me touche.

Des quartiers populaires de Lille à ceux de Caracas en passant par Barcelone ou Madrid, il se passe des choses en ce 2008, qui résistent à l'écrasement, au rouleau compresseur. La force populaire n'est pas morte, elle sommeille juste...

22 février 2008

"Prologue d'une révolution"

Ma lecture de ces jours-ci, relecture plutôt, dans la très bonne édition qu'en donne La Fabrique : Prologue d'une révolution (février-juin 1848) de Louis Ménard. Pour qui n'a jamais entendu parler des cruelles et honteuses journées de juin 1848, où le prolétariat parisien fut en toute conscience massacré, voilà de quoi lire.

22 février 2008

Livre libertaire à Paris et à Lyon

Je me trouvais le week-end dernier à Paris, en compagnie d'Adélaïde, et outre l'expo sur l'Enfer à la BNF - qui rencontre un succès mérité - je suis passé à la journée consacrée aux livres libertaires qui se tenait au siège de la CNT-RP, 33 rue des Vignoles. Il faisait froid, hélas, et c'était en plein air, heureusement quelques sandwichs et un vin tout à fait correct étaient là pour revigorer des visiteurs quelque peu frigorifiés. Etaient représentées, avec leur production, ces maisons d'édition, que je cite de mémoire : CNT-RP, donc, Libertalia, Ab Irato, Rue des Cascades, Agone, Sens&Tonka. Il y avait aussi une longue table avec des centaines de livres d'occasion, et je repartais avec une pile, fort content. La même chose au printemps ou en été, et ce sera parfait ! On peut aussi retrouver ces livres via les librairies parisiennes Quilombo ou Publico. Par correspondance aussi, ça marche bien. D'ailleurs, Publico possède enfin un site en ligne... Enfin, la nouvelle édition du Salon du livre libertaire,  se tiendra les 31 mai et 1er juin 2008. Cela se passe à l'Espace d’animations des Blancs Manteaux, 48 rue Vieille-du-Temple, 75004 - Paris. Métro lignes 1 ou 11 : station Hôtel de Ville. Entrée à prix libre.

Et à Lyon, il y a toujours l'Atelier de Création Libertaire (ACL), qui poursuit sa route et enrichit un catalogue déjà conséquent. Après un livre sur l'Espagne, Commissaire de choc, de Joan Sans Sicart, sorti fin 2007, voici un livre sur l'art et les artistes, L'infini saturé. Espaces publics, pouvoirs, artistes, de Michel Guet. L'ACL publie aussi Enrico Baj, Paul Virilio, etc.

8 février 2008

Cabarrus plonifiée

De ces livres peu connus et un peu improbables, que l'on trouve d'occasion dans les murs de l'excellente librairie MCL d'Angoulême, je ramène ce jour-ci, à petit prix, un Madame Tallien, royaliste et révolutionnaire, de la Princesse de Chimay. Un livre Plon de 1936. Bien des choses derrière tout cela, donc. Comme un relent de pré-Thermidor ?

29 janvier 2008

Sepia

L'impératif d'amusement, l'homo festivus, le bougisme, voilà qui affecte grandement bonne part de la sphère bande dessinée. Moi, je m'amuse quand et comme je veux, pas sur commande, en pressant un bouton. Et il est des joies secrètes, des vues de l'esprit impartageables, tout ce qui animait les jeunes amants Sartre et Beauvoir par exemple : cela fait si longtemps que ça ? Les vierges rouges, militantes de révolutions en marche, godardiennes en diable, ennuyeuses et excitantes remâcheuses de logomachie, semblent à présent tellement sepia que l'on s'étonne à peine de vieillir.

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