Michel (Louise)
Si Ragon ou Gougaud peuvent s'avérer des passeurs vers Louise Michel... pourquoi pas. Leurs deux titres chez Albin Michel, respectivement Georges & Louise et Le roman de Louise.
Si Ragon ou Gougaud peuvent s'avérer des passeurs vers Louise Michel... pourquoi pas. Leurs deux titres chez Albin Michel, respectivement Georges & Louise et Le roman de Louise.
Je ne peux que relayer l'appel des éditions Amsterdam ICI. Les faire connaître, acheter ou offrir leurs livres.
Presque 900 pages pour seulement 25 euros, c'est la somme de Yves Cohen que je vais bientôt commander : Le Siècle des chefs. Une histoire transnationale du commandement et de l'autorité.
Gros livre à lire à l'ombre cet été. Sans le moindre grain de sable entre les pages.
Quelque part entre Auguste et Cléopâtre, j'aimerais trouver le temps d'aller voir l'exposition Nancy Cunard au Quai Branly. Ceux de mes proches ou amis qui l'ont vue ont apprécié... et ils ont bon goût. Lire ce petit texte avant. Et fréquenter la collection "Histoires Atlantiques" des éditions Amsterdam.
Une découverte Reporterre : Pourquoi l’égalité est meilleure pour tous, de Kate Pickett et Richard Wilkinson (Les Petits matins).
Dans les eaux de la "télé à papa" plus haut... Le Rayonnement de la France. Energie nucléaire et identité nationale après la Seconde Guerre mondiale de Gabrielle Hecht (Amsterdam). Trente Glorieuses... et radioactives.
Comme un cimetière de papier d'une certaine télévision (qui n'était certes pas pire que l'actuelle) : le Dictionnaire amoureux de la Télévision de Jacques Chancel (Plon)... ancien correspondant de guerre en Indochine (Flammarion). Ajoutons que Chancel est l'un des seuls à ne pas trop mal se tirer du dévastateur cinéma documentaire de Pierre Carles (en vieux roublard à qui on ne la fait pas).
Parce que le FFA devient une vraie réussite, et que des petites villes comme Angoulême ont bien besoin de ce genre d'événements, on pourra aller consulter avec curiosité le Casino d'hiver de Dominique Besnehard (et Jean-Pierre Lavoignat) chez Plon.
Pourquoi j'aime Jacky Goldberg ? Pour ce genre de texte. Autant s'épargner de tels navets réacs et les cerveaux seront bien gardés. Par contre, par ICI...
- le dernier Le Goff, un peu décevant (parce que trop ramassé ? trop tardif ?)... mais je recommande toujours autant, bien sûr, son Saint Louis et son Saint François d'Assise (Gallimard).
- un livre qui sera très lu et discuté (avec honnêteté intellectuelle, espérons-le) : La chute de Rome, de Bryan Ward-Perkins (Alma). Pour aller avec, sur la table de nuit : le Jules César de Jérome Carcopino (Bartillat).
L'Humanité de ce matin : la mairie de Villers-Cotterêts - chère aux juristes de formation pour l'ordonnance du même nom - a pris aux élections municipales une tonalité particulière... et les premières décisions qui vont ensemble, injustes et clivantes : suppression des subventions à la CGT et à la LDH, et refus de commémorer l'abolition de l'esclavage, commémoration républicaine s'il en est.
Tout ça comme un crachat au général Dumas et à son écrivain de fils. Et à tout l'héritage intellectuel et politique de la Révolution française.
Une réponse bibliographique en ce livre passionnant : Dumas, le comte noir, de Tom Reiss (Actes Sud).