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BENITORAMA

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29 avril 2014

César, un pays intellectuel

La lecture qui va accompagner ces quelques jours à venir, très dense et prenante, et riche de récompenses : le Jules César de Carcopino (Bartillat). 600 pages, cela permet de s'installer et de conquérir un pays intellectuel éphémère, en rapport singulier à l'auteur mort. Sans circonvallation ni contrevallation.

[Sans d'autres limites que la mort : du sujet, de l'auteur, du lecteur. La mort qui plane sur nous, qui ronge l'esprit et les os, et que Jésus, nous dit-on, serait venu vaincre]

Depuis les Lumières surtout, une cosmopotique de l'intelligence est ainsi possible, précieuse mais fragile. Le livre de papier y participe, en est condition*. Pour preuve, ce petit bijou de Walter Benjamin, et les conditions de sa première diffusion. Boucle des Lumières dans les ténèbres nazies.

Quand la flamme vacille et se rallume, ce n'est pas pour brûler un livre, mais pour le lire quelque part, tout à la fois seul et très accompagné. En secrète et délicate sympathie avec d'autres lecteurs présents et à venir. Une communauté des vivants et des morts tout autre que celle de Barrès.

Car si j'écris vivant, c'est pour les lecteurs vivants qui me liront, moi mort. Surtout pour eux.

* C'est ce qui anime mes amis de la revue Pré Carré.

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29 avril 2014

Arras 13e

Déjà la 13e édition de "Colères du présent" à Arras, avec une belle affiche de Zeina Abirached (comme moi éditée chez Cambourakis). Si un tel salon persiste, c'est bien qu'il est non seulement inscrit dans le paysage... mais témoin de l'état de la société : la critique sociale est plus que jamais nécessaire. L'Humanité consacre ce mardi une double page au salon, avec notamment une interview de François Annycke, président du salon.

27 avril 2014

Une poire vaut mieux que deux tu riras

En parlant de ridicule (et de ricanements), je conseille toujours autant Le règne de la poire, de Fabrice Erre (Champ Vallon). Ah oui, Louis Philippe... mais non en fait... poire quand même.

27 avril 2014

Après moi... la République !

Probablement au-delà de l'empathie, et de quoi nourrir certain plaisir à souffrir entre les lignes : Le comte de Chambord. Dernier roi de France, de Daniel de Montplaisir (Perrin). Je sous-titrerais volontiers : "le couillon au drapeau blanc". Réhabiliter des personnages ridicules, sur qui tous les contemporains ricanaient, notre époque adore faire ça. On a les héros qu'on peut... 

27 avril 2014

Lady M.

Dur d'y assister, au vu de mon travail et de diverses occupations... mais je fantasme fort dessus : le "Macbeth" du Théâtre du Soleil. Et même si ce n'est pas le Shakespeare que je préfère. 

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27 avril 2014

Grand Paris

Un peu de préhistoire du "Grand Paris" ? C'est sur le site du JDD. Avec Napoléon III* dans le coup, Séguin ou pas, ça ne fait pas rêver. 

* On peut s'amuser à croiser Karl Marx... et Nicolas Chaudun.

27 avril 2014

PDD

Presse du dimanche : Le Monde (pour le "bon usage" de Jaurès), le Journal du Dimanche (pour le Louvre Abu Dhabi) et Lutte Ouvrière (pour les grèves en Chine).

19 avril 2014

PDS

Presse du samedi : L'Humanité (pour Jacques Rancière) et La Croix (pour Saint Louis). Et hier Le Monde chroniquait Les enquêtes de Saint Louis (PUF). Avec du soleil.

17 avril 2014

Genlis pourquoi pas

Comme filigrane du beau film de Rohmer "L'anglaise et le duc" (ah Grace Elliott et ses bas...), on pourrait penser à Mme de Genlis... passée à une certaine moulinette libertine. N'est-ce pas un roman d'éducation - tardive et particulière - sous la Terreur ? La belle Félicité s'enfuit en Angleterre, elle (d'où partaient moults agents pour la France, voir aussi ce bon vieux Mouron rouge).

On pourra en apprendre beaucoup sur le "destin exceptionnel" de cette femme en allant écouter Olivier Deshayes. A Paris le 17 mai.

17 avril 2014

BdL

Dans un cadre précis d'échange, je ressors aujourd'hui cet album... et il y a des choses dedans dont je suis finalement content (et qui en préparent d'autres à venir). D'autres moins bien sûr, notamment d'avoir dû le produire en quelques mois à peine : stress, amitié... et le talent de Laurent Bourlaud.

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