A écouter un de ces jours : Dominique Schnapper, lors d'un séminaire récent de La Règle du Jeu, à l'occasion de la sortie de L'esprit démocratique des lois (Gallimard), pétillante d'intelligence. Pourquoi la famille Aron me fait-elle penser soudain à la famille Necker ?

Pauvre Fabienne Brugère, son travail ne semble guère diabolique, que d'ignorance et de procès d'intention derrière TOUT CELA. J'avoue d'ailleurs posséder un de ses textes dans ma bibliothèque, un simple article sur Foucault et les Lumières. Car tout vient de là, semble-t-il, des Lumières...

Peut-on proposer meilleures conditions, et qui plus est pour de grands livres, de ceux qui marquent la mémoire du lecteur au fer rouge ? Voici l'offre spéciale lancement pour Fille de chair d’Amoreena Winkler, chez Ego comme x. Amis libraires, pour la suite, soutenez ce livre : il ne se vendra pas sans vous !

A l'amie qui m'a abondamment envoyé catalogues, bulletins, journaux, marque-pages et autres... et rendu ainsi moins frustrante mon absence du dernier Salon du livre, cent fois merci ! Des pistes ainsi ouvertes, comme par effraction : la vie de l'esprit. Prendre soin intellectuellement et affectivement les uns des autres... en attendant que passe l'orage sur nos têtes.

- Le Monde diplomatique d'avril... et c'est le 60e anniversaire du journal ! Cela me rappelle l'édition en espagnol que j'aime lire de temps à autre. Et la contradiction Marx / Bolivar reste féconde, n'est-ce pas ?

- L'Humanité, avec son cahier littéraire du jeudi + Les Lettres françaises, généreusement offertes : l'une des meilleures formules littéraires, le premier jeudi de chaque mois.

- La Croix, pour son cahier livres aussi, toujours pertinent, parfois surprenant... et en signalant Toute l'énergie du monde, son mook non dépressif.

Un grand livre ! Et qui a bien vieilli :  Les Gracques. Crise agraire et révolution à Rome de Claude Nicolet (réédition en Folio/Gallimard). Indispensable ne serait-ce que pour comprendre l'utilisation ultérieure des Gracques, notamment durant la Révolution française*. 

* On peut par exemple aller voir le livre classique - mais hélas indisponible - de Jacques Bouineau, Les toges du pouvoir. A chercher chez les bouquinistes...

Pour bien y manger et pour y trouver des livres : deux possibles raisons* de se rendre à la kermesse du diocèse d'Angoulême les 5 et 6 avril. Vraiment beaucoup de livres, je parle d'expérience (de visiteur). On peut du reste très bien enchaîner kermesse et escale ou l'inverse, dates et distances s'y prêtent.

* Pas totalement profanes. Me comprenne qui voudra.

Un des plus beaux événements littéraires et culturels de France... se passe à bordeaux au printemps : il s'agit de l'Escale du livre. Plusieurs éditions vécues comme visiteur ou auteur, et jamais déçu. J'espère m'y trouver en promeneur le premier week-end d'avril. Pour Anacharsis, Finitude ou William Blake & co... mais aussi pour Lola Lafon.

Encore un colloque parisien que je rate, mais là aussi, ce sera repris d'une façon ou d'une autre en publication : "Autour de Marx et le mouvement ouvrier en Europe, deux siècles d’histoire" (samedi 29).

Conférence de Florence Bouchet - organisée par Pascal Rambeaud - ce vendredi 28 au lycée Guez de Balzac d'Angoulême sur Lancelot, toutes les informations ICI.