Obélix revival
La preuve : il tue des sangliers et il est populaire... Obélix bien sûr ! Le meilleure dessinateur d'Astérix et Obélix ces dernières années ? L'estonien Eiko Ojala, dans une prestation para-oubapienne pour M le Magazine du Monde.
La preuve : il tue des sangliers et il est populaire... Obélix bien sûr ! Le meilleure dessinateur d'Astérix et Obélix ces dernières années ? L'estonien Eiko Ojala, dans une prestation para-oubapienne pour M le Magazine du Monde.
Si le roi Juan Carlos s'était contenté de tuer des sangliers dans son pays* (au lieu d'aller massacrer ours et éléphants à l'étranger), il n'aurait sans doute pas abdiqué de cette manière.
Lectures presse du jour : L'Humanité (pour les manifestations républicaines en Espagne) et Le Canard enchaîné (pour le portrait de Jérôme Lavrilleux).
* Qui pullulent un peu partout et vont jusqu'à faire les poubelles à Barcelone. J'ai moi-même failli en rencontrer un dans des bois pas très loin de cette ville, ça grommelait fort. Le "roi chasseur" n'était-il pas une fonction ? Mais là où ne règnent plus que plaisir et immédiateté...
Alors qu'une énorme et délicieuse côte de porc m'attend ce midi, béni soit le cochon qui me l'a fournie ! Légère entorse à mon régime, mais c'est là une bonne tentation, le péché de gourmandise ne m'affectant plus guère. Et que Michel Pastoureau soit remercié pour avoir fourni cette ode de papier au cochon et à la cochonnaille.
Pendant qu'on balance tout et n'importe quoi contre l'Eglise catholique... on oublie les sectes qui prospèrent, elles. Voici une bonne piqûre de rappel sous forme autobiographique, Amoreena Winkler et "les Enfants de Dieu". Deux tomes parus chez Ego comme X et qui font littéralement frémir. Même Renan opinerait du chapeau devant pareille lecture !
Ce livre je l'ai vu passer, il doit être dans la bibliothèque de ma soeur ou celle d'un ami, enfin bref je n'ai pas rêvé je crois, ou quelque hallucination marquée du sceau de Marat ? C'est chez Verdier que cela s'établit, sous une couverture ou une autre, la dernière en poche est celle-ci.
Le ricanement de Voltaire a pourtant été vaincu par Robespierre... et cela compte tant que brûlera un peu quelque chose. Puis Robespierre bien sûr fut vaincu à son tour (par des ricaneurs voltairiens, en Thermidor). Mais c'est l'éphémère, cela : ce qui a eu lieu a eu lieu. Et ne peut plus être empêché. Aucune réaction ne peut empêcher les éclats du réel de circuler. Et de produire des effets.
Se tromper de cible me semble terriblement contre-productif : cela transforme des neutres en ennemis, renforce les caricatures possibles, clive sur des sujets secondaires ou malvenus etc. Voilà donc deux choses absurdes selon moi :
1) aller profaner une magnifique petite chapelle bretonne 2) taguer une statue de Jeanne d'Arc à Lyon.
Ni Jésus ni Jeanne n'ont rien à voir en tant que tels avec le "fascisme", c'est une évidence. Et ils ne peuvent être réduits au "Christ Roi" et à la "bouteuse hors de France".
Figures de force et de faiblesse, de gloire et de souffrance, voilà une dialectique profondèment ancrée dans le christianisme et dont le Gouverner c'est servir de Jacques Dalarun (Alma) rend merveilleusement compte à sa manière.
Mais tout cela est plus fort qu'un peu de peinture.
Des films vus, d'autres qu'elle me donne envie de voir... et ceux dont je me passerai : le blog culturel d'une jeune fille qui voit la vie autrement que moi, mais dont le regard m'importe.
Le Monde diplomatique (pour Napoléon III et le libre-échange) et L'Humanité (pour le tourisme social).