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BENITORAMA
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25 octobre 2013

Duroc - Infos

Une exposition et un cycle d'événements autour du grand officier napoléonien à Pont-à-Mousson... Une information reçue via la newsletter de la Fondation Napoléon.

1813 qui vit la mort de Duroc, c'est aussi la bataille de Leipzig... à laquelle Stéphane Calvet vient de consacrer un ouvrage chez Vendémiaire.

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1 novembre 2013

Trois soeurs

Aussi exaspérantes aient-elles pu être, voilà une exposition que je ne raterais pour rien au monde !

L'intitulé est parlant : "Les Soeurs de Napoléon. Trois destins italiens", au Musée Marmottan Monet. Outre la question centrale du bonapartisme, coincé entre République et Monarchie... l'histoire italienne, les relations France-Italie, la construction européenne, l'histoire de l'art, celle de la mode*, le mécénat : bien des thèmes touchés et rassemblés là.

Le catalogue (Hazan) ne fait que 216 pages, cela change des gros pavés intransportables... ce n'est pas plus mal.

* En parlant de mode... en voici UNE qui n'était certes pas indifférente aux trois soeurs. Encore quelques semaines aux Arts Décoratifs.

1 novembre 2013

Mai-juin 1940

Tout ce qui peut combattre la "fascination pour le nazisme" est bon à prendre (cf les travaux de Lionel Richard). Voilà pourquoi j'applaudis à l'existence de ce livre*, que je viens juste de découvrir (Toucan).

Héroïques, parfois désespérés, coûteux en vies humaines, notamment allemandes : ce sont les combats de 1940. Mépriser sa propre histoire, être fasciné par celle des autres : quelque chose de très français. La haine de soi ne sert pourtant strictement à rien*, encore moins à se faire aimer des autres. Et c'est toujours un non-sens historique.

On pourra accompagner ce livre de la lecture du très bon volume d'Eric Roussel (Gallimard). Et penser à Marc Bloch.

* Voir aussi La bataille de Dunkerque, de Dominique Lormier (Tallandier).

** Le chauvinisme non plus, évidemment. L'imbroglio des débuts de la télévision française dans les années 30 face aux tentatives anglo-saxonnes ou allemandes pourrait calmer quelques ardeurs de ce genre. Ce n'est pas le seul sujet de ce livre publié par l'Archipel, mais je n'en suis encore qu'aux premiers chapitres.

4 novembre 2013

Tout de même rouge, le bonnet

Pour conclure la journée, et témoigner d'un certain énervement de ma part pour les postures aristocratiques face à la colère ou la souffrance populaires... 

Tel tribun populiste patine dans la choucroute sous-marine et insulte nos amis Bretons en cet automne où le bonnet rouge se porte bien au vent*. D'autres heureusement respectent la colère populaire et cela où qu'elle se manifeste, tout en espérant voir le monde du travail défendre ses propres intérêts et non ceux des autres. 

Ouvriers, paysans, artisans, chauffeurs routiers, petits patrons, marins-pêcheurs, commerçants, employés, retraités... la masse du peuple qui défile à Quimper est digne de respect, et ce malgré certaines tentatives de récupération, de manipulation ou d'infiltration.

Il faudra bien écouter tout cela. Ou alors, comme disait Brecht, "ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d'en élire un autre ?"

La France d'en bas qui trime et qui n'oublie pas les belles traditions de luttes paysannes, artisanales et ouvrières qui font tout le sel de l'histoire sociale de ce pays. Comme celles d'ailleurs qui sont venues nous enrichir (espagnoles, polonaises, germaniques, arabes, italiennes, arméniennes, etc.).

On peut (et on doit parfois) critiquer Michéa mais les événements montrent décidément qu'il faut le lire ! Le complexe d'Orphée et Les mystères de la gauche (Climats). 

Et Lénine ne disait-il pas : "Quiconque attend une révolution sociale "pure" ne vivra jamais assez longtemps pour la voir." (source

* Et sans oublier que durant la Révolution française, les colères populaires et sociales bretonnes furent hélas détournées et conduites dans une impasse par nobles, prêtres réfractaires et divers nostalgiques d'Ancien Régime.

 

4 novembre 2013

Actualité Rediker

Feuilleté, soupesé, apprécié... bientôt dans ma bibliothèque : A bord du négrier, de Marcus Rediker (Seuil). Cette somme de souffrances à peine concevable... qui a participé à l'élaboration du capitalisme.

La production de l'auteur, contribution historienne de premier ordre, nous est de plus en plus accessible en France : Les forçats de la mer (Libertalia) qui sapent l'image romantique du pirate, construction de pacotille juste bonne à vendre du rêve disneylandisé et L'Hydre aux mille têtes (Amsterdam) comme à front renversé d'une certaine "révolution atlantique" domestiquée.

Voilà un vrai historien !

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4 novembre 2013

Général Ludd

Cette cruauté de la construction puis consolidation du capitalisme, Marx et Engels en étaient pleinement conscients, cela suinte de toute leur oeuvre comme de leur correspondance. 

Le petit peuple anglais, qu'ils connaissaient bien, la subit de plein fouet, tout en se cabrant régulièrement. Ainsi de la révolte luddite au début du XIXe siècle mais dont les conséquences ou les modes d'action durèrent plus longtemps*.

Tout cela dépose des choses au tréfonds de la mémoire sociale. Et les historiens doivent faire le reste. Telle Arlette Farge, qui vient de nous en livrer un très bel exemple.

* Pour une articulation des questions posées par Rediker comme par Van Daal... voir une partie du livre de Kwame Anthony Appiah, Le code d'honneur (Gallimard). Un traitement original, mais complémentaire. 

4 novembre 2013

Antidote à la souffrance

Comme ce blog a tout comme son auteur, de la suite dans les idées (et une certaine ténacité), il sera rappelé ici que le livre d'Aimé Césaire sur Toussaint Louverture est toujours disponible, édité par Présence Africaine et achetable en leur librairie parisienne ou partout ailleurs en France. Il sera aussi redit que je l'ai acquis, moi, lors d'une Fête de Lutte Ouvrière, sur le stand haïtien. A force de parler de livres et de fêtes...

12 novembre 2013

Epoque

A croire que certain titre de Maurras serait soudain devenu un best-seller ! Quelle époque... Passionnante à observer et dure à vivre.

Emmanuel Terray observe, passionné mais non fasciné, c'est Penser à droite (Galilée).

Patrice Gueniffey, lui, montre autant d'empathie pour Joseph de Maistre et Jacques Bainville qu'il a de détestation pour Maximilien Robespierre, c'est Histoires de la Révolution et de l'Empire (Perrin)*.

Ne reste plus qu'à attendre la réédition du livre de Michael Christofferson, Les Intellectuels contre la gauche (Agone), une édition revue et augmentée... notamment de nouvelles pages sur François Furet (dont Gueniffey fut "l'élève").

* Le meilleur livre de Guenniffey reste d'après moi Le nombre et la raison (EHESS). Moins polémique que tout ce qui a suivi... et d'utile lecture.

25 novembre 2013

Ciné Indo (Paris)

Tout un cycle de cinéma lié à l'exposition sur l'Indochine et sa guerre aux Invalides, au sein duquel un ami porte mon attention sur "La Chambre noire de Khuong Mê", documentaire de Samuel Aubin (28 novembre). Et bien sûr, la possibilité de revoir "La 317e section" du grand Schoendoerffer dans des conditions optimales (4 décembre).

29 novembre 2013

Robespierre x 3

En complément au collectif Robespierre. Regards croisés (Armand Colin) et au numéro spécial des Annales Historiques de la Révolution Française, ce très gros livre sur la façon dont on perçoit et raconte Robespierre depuis le sanglant Thermidor (Ellipses). Tout cela écrit par certains des meilleurs historiens actuels de la Révolution française.

30 novembre 2013

Prix du livre européen - Bruxelles

Puisqu'il existe un prix du livre européen, et qu'un prix marque simplement un état du monde littéraire ou intellectuel, des rapports de force, des luttes d'idées etc., je serais pour ma part ravi de le voir échoir à Luciana Castellina, pour La découverte du monde (Actes Sud). Au moment où tant de choses prennent un aspect passablement dégoûtant ou désespérant en Europe, ce serait là une sorte de signal.

Le livre est sur ma table de nuit, parmi bien d'autres, j'en reparlerai après lecture... mais pour l'avoir feuilleté et parcouru, il présente très bonne mine.

1 décembre 2013

100 pages russes

Etrange et violent XIXe russe, exaltation etc. Puis 1917. En tout cas, ce petit livre aux éditions Pontcerq nous en apprendra certainement : Les tchaïkovtsy. Esquisse d’une histoire (par l’un d’entre eux) 1869-1872. Car Napoléon fut vaincu dans les neiges, tout comme il fut vaincu en Espagne. De là, un XIXe siècle et non un autre. Les soupirs uchronisants ne servent à rien, de toute façon.

2 décembre 2013

"L'idée d'une tombe sans nom" (Grasset)

Peu dormi, avalé en quelques heures cette nuit le livre dont je parlais hier. L'immense mérite de donner du corps à un fantôme avalé par l'histoire. Le style humble, voire hésitant de l'auteure qui m'a d'abord dérouté, prend son sens en une volonté de ne pas parler trop fort... sur une tombe vide.

Je resterai sur cette phrase, que je partage : "On ne lit pas impunément des livres" (p. 66). Pas de désespoir, donc.

2 décembre 2013

A venir (Zweig)

Au MAHJ à Paris, le dimanche 8 décembre, un après-midi Stefan Zweig. J'avoue que je préfère lire Zweig en poche, cela conserve une  certaine "légéreté" à ses oeuvres de fiction, et puis je tiens à certains de ces poches lus et relus... mais je n'en annonce pas moins ce coffret en Pléiade, pour les amateurs. Par contre... ce petit bijou, feuilleté en librairie, s'avère extrêmement tentant (Paulsen).

Je dédie cette petite note à l'amie chère à qui j'ai offert récemment la Correspondance entre Roth et Zweig (Payot).

4 décembre 2013

10 août

Une utile mise au point (notamment sur le comptage des morts*) par un historien sérieux, dont je connaissais les oeuvres sur l'époque napoléonienne et dont je découvre le livre sur le 10 août 1792... écrit du point de vue des relations franco-suisses (PPUR).

* A noter que l'erreur de Jean-Christian Petitfils, qu'il rectifiera je l'espère, ne condamne pas son Louis XVI (Perrin) dont le principal mérite reste à mes yeux d'avoir repolitisé et désidiotisé le roi Bourbon.

6 décembre 2013

B.D.V.

Vente passée, celle de la Bibliothèque Dominique de Villepin. Un homme qui ne s'intéresse évidemment pas qu'au seul Napoléon Bonaparte... quelques informations ICI.

Quant à Malraux, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire, il y a quelques semaines de cela, "Non". Fragments d'un roman sur la Résistance (Gallimard). Une centaine de pages seulement, mais beaucoup de Malraux s'y trouve concentré.

6 décembre 2013

Jaurès toujours

Article dans L'Humanité sur Jaurès, à l'occasion de la sortie du tome 8* de ses Oeuvres (Fayard). Article qui évoque la lourde tâche que fut la rédaction de L'Histoire socialiste de la Révolution française, une grande oeuvre... hélas confiée actuellement aux bons soins des bouquinistes. A quand une remise en vente aux Editions Sociales ?

* L'occasion de voir où Jaurès a été faillible et a pu pêcher par excès d'optimisme républicain. Millerand... Pour élargir le regard, on pourra aussi se reporter à ce numéro de la revue Parlement[s].

8 décembre 2013

Librairie Contretemps - 7e

La librairie ne va pas très bien, alors il faut la soutenir, et acheter des livres en librairie indépendante. Nous avons la chance en France d'avoir le prix unique du livre, il serait donc idiot et suicidaire de se fournir en grande surface, espace culturel, librairie de chaîne ou sur internet etc. Le savoir, le conseil, la présence physique du libraire, du vrai libraire, qui remplace cela ?

Une bonne adresse parisienne, dans le 7e arrondissement, la librairie Contretemps. On peut la découvrir en vidéo ICI. Quelques minutes assez parlantes... et puis la rue Cler est un endroit fort agréable. Quoi de mieux que de s'acheter un livre, puis d'aller l'entamer à l'une des terrasses de café en face ? Un des plus grands plaisirs qui soient à Paris, simple et peu onéreux. Joies de l'esprit en contexte urbain.

A Contretemps donc, des choix de libraire assumés, parfois loin des miens, mais le dialogue intellectuel - interne et externe - se nourrit précisément de cela. Sinon, c'est doxa ou purée fade au menu.

9 décembre 2013

Révolution française - vidéo

Une introduction en vidéo (III et III) à ce très bon livre qu'est Une histoire de la Révolution française (La Fabrique). On aura un aperçu de l'honnêteté intellectuelle et de l'ouverture d'esprit d'Eric Hazan lors de ces échanges, car ce "récit" est tout sauf manichéen (Vendée, cordeliers, révolution "bourgeoise", etc.). Le tout grâce à la Société Louise Michel

10 décembre 2013

Toujours n'importe quoi

Ignorance et mauvaise foi mêlées, voilà ce que déroulent les pages 48 à 51 de l'excellent Sade scénario* d'Alain Fleischer (Cherche-Midi) concernant le regard de certain hédoniste professionnel sur le "divin marquis". Pas mieux sur Marat, Charlotte Corday, Freud, Marx et nombreux autres. 

* C'est un si bon livre, avec ses diverses strates narratives et son rapport à la temporalité, que je lui pardonnerai facilement cette erreur d'appréciation (p.73) : "Le héros sadien annonce Robespierre, coupeur de têtes acharné, jusqu'à la sienne propre".

10 décembre 2013

En guise d'hommage

Le providentialisme entraîne un rapport curieux au monde, parfois réjouissant. Ainsi ces phrases de Joseph de Maistre, citées par Patrice Gueniffey (pp.434-435) et tirées des Considérations sur la France : "Le génie infernal de Robespierre pouvait seul opérer ce prodige. Le gouvernement révolutionnaire endurcissait l'âme des Français, en le trempant dans le sang ; il exaspérait l'esprit des soldats, et doublait leurs forces par un désespoir féroce et un mépris de la vie qui tenaient de la rage. L'horreur des échafauds, poussant le citoyen aux frontières, alimentait la force extérieure, à mesure qu'elle anéantissait jusqu'à la moindre résistance dans l'intérieur." Lire De Maistre réserve ce genre de surprises.

16 décembre 2013

Deux titres (Napoléon & Olympe)

- Un énième livre d'homme politique sur Napoléon (le thème est porteur, encore plus avant des élections), il s'agit de La campagne de France. 1814 (Tallandier) d'Yves Jégo. Je ne sais pas s'il y a là le talent "romantique" d'un Villepin, mais j'irai le consulter en librairie, curieux que je suis. Plutôt qu'une exaltation nationaliste, il me semble qu'il faut voir avec tristesse comment tant de contingents, voire d'armées, ont trahi dans les années 1810 la cause transnationale napoléonienne. Basée en filigrane et malgré tout - ce tout si important et souvent navrant qu'il peut cacher le reste - sur une organisation politique tirée de la Révolution et des droits de l'homme*. Il y avait bien un contingent espagnol dans la campagne de Russie** ! En 1812 encore*** ! Rien n'est simple ni réductible à la "seule France".

- Une nouvelle version des recherches d'Olivier Blanc sur Olympe de Gouges : Olympe de Gouges. Des droits de la femme à la guillotine (Tallandier aussi). Alors, je vois avec sympathie cette publication, je devrai peut-être même l'acheter alors que j'ai pas mal de choses de Blanc en bibliothèque déjà... mais ça non : en 2013, bientôt 2014, Olympes de Gouges est tout sauf "méconnue", à redécouvrir, ou plongée dans un injuste oubli ! On parle d'elle partout, on la pop-starise - après Marie-Antoinette et Charlotte Corday - on la statufie, on la panthéonisera peut-être etc. Et rappelons pourquoi elle est morte réellement, comme le fait Florence Gauthier. Et cela, quelque regard que l'on porte sur sa mort. La biographie dessinée de Bocquet et Catel (Casterman) me l'a d'ailleurs rendue un peu plus sympathique qu'elle ne m'était auparavant, et notamment en tant que dramaturge (cf Darnton).

* Puisque l'épée fut hélas tirée en 1792, lorsqu'on n'écouta ni Robespierre ni Marat.

** Un des meilleures textes de Perez-Reverte, non traduit si je ne me trompe, La sombra del aguila, porte là-dessus. Drôle et cruel. On pourra se consoler - pour le moment - avec Le hussard (Seuil). Même époque mais un tout autre ton.

*** Il suffit de voir comment les "afrancesados" et ilustrados" sont traités en Espagne par une certaine presse ou certains milieux... le passé, ça ne passe pas si facilement !

16 décembre 2013

"Le socialisme de Charles Péguy"

Ah, voilà une lecture intéressante de Péguy ! Je m'en sens assez proche et j'aime Péguy, oui. J'applaudis donc des deux mains à ceci : "Confirmation que Péguy, malgré bien des tentatives de récupération, est fondamentalement inclassable". Ce qui fait tout son intérêt et lui permet de résister à ses lecteurs.

22 avril 2013

"Composite" de Denis Bourgeois

Ce nouveau volume de littérature* chez Ego comme X bientôt en librairie... et j'ai la chance de l'avoir déjà en main.

Une bonne raison de se le procurer dès le 2 mai, parmi cent autres (principe du Composite) ? Le petit passage sur la Fête de Lutte Ouvrière p. 9.

La prochaine aura lieu bientôt, je la recommande au passage.

* Très belle maquette sobre et classe... une fois de plus, un petit éditeur en remontre aux grands.

26 décembre 2013

VF

Dans le Vanity Fair français de janvier 2014 (l'une des lectures partagées lors d'un récent voyage en TGV), n°7 donc, ces deux articles m'ont intéressé :

- celui sur "L'impossible réhabilitation de Louis Renault" qui présente les arguments des héritiers comme ceux d'Annie Lacroix-Riz. Imbroglio et déficit de common decency... avec moult argent à la clef.

- "PIASA, le hobby de Fabius". Sur une maison d'enchères méconnue. Je rappelle que Laurent Fabius est l'auteur d'un beau livre "mitterrandien" : Le Cabinet des douze. Regards sur des tableaux qui font la France (Gallimard).

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